Aujourd’hui nous reprenons les bonnes habitudes, en partant de Corte avec 6 km de montée ! Corte dans laquelle nous avons réussi à ne pas nous perdre, bien que le GPS indique de suivre la rue Pascal Paoli, mais que toutes les rues s’appellent Pascal Paoli ! Il semble qu’ici Pascal Paoli soit l’Ata Turk local. Le soleil est de sortie ce matin, et nous réchauffe bien pendant la montée.
Nous entamons l’ascension du col de Vergio avec 15km dans des gorges. C’est magnifique, et les coureurs profitent même d’une inhalation locale parfum maquis ! L’échappée arrive en avance dans le petit village de Calacuccia où elle s’arrête acheter un dix-heures, mais alors qu’elle repart, c’est un terrible incident mécanique qui arrive à Florian Stéphan, qui crève après un passage dans un nid de poule. Visiblement, le peloton avait oublié d’avertir des habitants du nid grâce au signe rendu national par la convention de Bois de la Pierre d’avril 2024 : “POULE, POULE !!!”. L’échappée perd donc son avance, et repart de Calacuccia avec le peloton au complet. Les coureurs attaquent alors la deuxième partie du col, avec encore 19 km de montée. Celle ci a le bon goût d’être à l’ombre d’une forêt de pins, et bien roulante, les coureurs se régalent ! Et c’est Damien Stéphan qui vient s’imposer au sprint final pour le GPM de ce col de Vergio, devant la statue, qui, une fois n’est pas coutume, n’est pas une statue de Pascal Paoli !
La descente sur Porto est agréable, bien que les premiers kilomètres semblent avoir été parsemés de pommes de pins à tapisser dispersées afin de faire crever les coureurs avec les moyens du bord ! Au sortir de la forêt, et après avoir encore manqué de renverser cochons corses et chèvres en tous genre en promenade sur le circuit, le peloton découvre des vues magnifiques sur Porto. Le panorama accompagne les coureurs jusqu’à l’arrivée, et même dans les magnifiques gorges de la Spelunca, ou Florian Stéphan manque de faire une Philippe Gilbert et de déguster le parapet pour éviter une Citroën c1 à contre sens !
Un détour est prévu par l’organisation afin d’aller voir le pont génois de Ota, mais la descente est encore une fois “bien graveule”, et parsemée de biquettes, qui semblent être sorties de leur chou, contrairement à ce qu’annonce la célèbre comptine… Il semblerait cependant que le pont génois soit surtout une excuse pour rajouter une dernière côte, elle aussi bien graveule ! Heureusement, l’arrivée sur Porto se fait vite, et avec vue, et les coureurs vont pouvoir enfin remplir leurs estomacs !
Le peloton profite même d’une séance de cryothérapie méditerranéenne dans le golfe de Porto, avant de déguster le traditionnel apéro de veille de jour de repos !
4 Commentaires
Nous pouvons également noter la présence de cochons en sortie de Calacuccia dans la montée du col de Vergio.
Paysages qui font rêver.
J’ai beau chercher même dans le glossaire du cyclisme de Wikipédia …, je suis dépassé : qu’est que la “convention du Bois de Pierre d’avril 2024” ? Merci Damien, si tu peux nous donner la ref …
Oula oui très technique la ref aha
En gros y a une poule qui a traversé au milieu du peloton à bois de la pierre, du coup avant d’arriver dans le virage ça criait “poule”. Bon fun fact la poule a mal fini je crois 😭
Merci beaucoup pour tous les reportages et les photos. Je suis le blog quotidiennement et me régale puisque, pour le moment, je connais la plupart de vos étapes : je peux confirmer la présence des cochons dans la descente du col de Verggio ! Bonne continuation et félicitations toutes particulières à Kitou (il faut les suivre, ces garçons!!!).