Ficarella

BPF : Piana

Aujourd’hui est encore une journée qui ne dérogera pas à la règle habituelle : la bosse au kilomètre zéro ! Mais aujourd’hui, les coureurs en partent à l’assaut guillerets, dopés aux restes de Polenta au petit-déjeuner, et frais du jour de repos. Son ascension, bien qu’elle soit plus pentue que celles des derniers jours, se déroule sans problème, et les coureurs se régalent des panoramas sur le Golfe de Porto et de la traversée des sublimes Calanche de Piana.

Nous pointons le BPF de Piana, puis profitons de la descente pendant que le soleil commence à bien chauffer. C’est alors qu’un véhicule type voiture nous klaxonne, puis monte à notre hauteur et descend sa vitre. Je crois d’abord que c’est un Corse peu cyclophile venu, comme on dit dans le jargon, nous emboucaner, mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis Marie sortir la tête de la fenêtre ! Nous nous arrêtons donc discuter au bord de la route avec Marie et Hugues, qui le hasard fait bien les choses, sont eux aussi en Corse (bon entre nous on a triché, on le savait déjà, mais chut c’est un secret).

La route de notre petit peloton se poursuit tranquillement sur la route côtière, jusqu’à Sagone où les coureurs s’arrêtent faire le plein “de boustifaille”, de “tapas à manger”, et de “charcutaille” (bon la ref est très très très technique et j’ai triché sur les tapas…). Rémi Stéphan, sur qui la Pietra du jour de repos et le soleil cuisant semblent avoir de l’effet décide de se baigner seul, et entre dans l’eau en moins d’une minute chrono, record personnel battu ! Nous découvrons par la même occasion que la féminine Christine Stéphan semble avoir des origines Corses cachées, puisque son plus bel accent local est ressorti devant le serveur du café !

La deuxième ascension de la journée se fait elle aussi sans problème, bien que le soleil soit au zénith (dédicace à Papi c’était midi à l’heure solaire !) et, comme le dit le peloton, “cogne sec”. La vitesse des coureurs dans cette bosse est d’ailleurs fulgurante, puisque deux voitures sans permis les talonnaient, n’arrivant pas à les doubler ! En effet, c’est alors que Florian Stéphan entame le kilomètre 4 d’ascension qu’un dispositif de contrôle de la vitesse par effet Doppler homologué N.F. (aussi connu sous le nom de “radar”) manque de se déclencher, celui-ci se préparant déjà à décocher son plus beau sourire de Champion d’Occitanie et espoir du cyclisme UFOLEP et de sa formation Union Sportive Vacquiéroise Guidon Sprint (oui la référence revient trop souvent) pour la photo souvenir à la brigade de Gendarmerie Nationale d’Ajaccio.

Le peloton arrive après une dernière bosse à son logement du soir, à l’heure pour le match Stade Toulousain / Exeter, alors que le virage se met à chanter (tel le virage de son fan club lors du fameux sourire de Florian Stéphan).

#6 Porto > Ficarella - Strava

80.23 km

1396.2 m

25.4 km/h

Damien
 
3 commentaires

3 Commentaires

Papi dit :

Vraiment vous bénéficiez d un temps sublime pour les photos de ce magnifique coin de Corse ! Régalez vous bien !

Pomarède Marie-Jeanne dit :

Enfin je vous trouve! et je me régale avec les commentaires , les photos, sublimes, enfin, j’apprécie…tout çà! je ne me souvenais pas du rocher bizarre en bord de route!!
vous méritez bien le soleil, après avoir été frigorifiés par la pluie corse! Que d’aventures! avec les chèvres et les cochons corses, oui, j’ai fait du rattrapage! Merci

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.