Sainte Lucie de Porto Vecchio

BPF : Zonza

Ce matin nos coureurs reprennent la tradition de la montée du kilomètre zéro, avec 12km d’ascension pour monter au Col de Sainte Eustache, qui est d’ailleurs ce qu’on appelle une énorme arnaque, puisqu’il reste encore un kilomètre de montée après le col ! Mais le jeu en vaut la chandelle, la vue étant magnifique, notamment la descente, d’où l’on aperçoit les aiguilles de Bavella, que nos coureurs iront chercher tout à l’heure. L’échappée matinale est déjà formée, alors que nos coureurs filent vers Zonza, acclamés, que dis-je, adulés, par la foule de cyclotouristes venus assister à leur passage depuis le GT20 !

L’échappée, qui semble avoir pris une avance considérable, décide d’attendre le peloton en faisant un crochet par le col de Bavella, signant ainsi pour 6km de montée en plus. Damien Stéphan – qui a dû manger quelque chose de mal décongelé (il aurait fallu suivre les recommandations du fameux livre “La congélation à la ville comme à la campagne”, Bible du cuisinier à la tête froide, trouvé hier dans le AirBnb maison de mamie) – décide même de se lancer dans une séance de fractionnés 30/30 (et non on ne parle pas de maths mais bien d’intervalles dits de “gros bourin”). Malheureusement, ô comble de la tristesse, son Garmin décide de ne pas coopérer pour lancer les intervalles, mais le coureur n’abandonne pas, et décide de se rabattre sur une série de sprints en bosse type Alain Morel. Cependant, le suivi de la série est ardu, étant donné que son coach n’est pas venu faire des traits à la bombe de peinture comme dans la légendaire bosse de Saint Pierre Plage ! Mais c’est alors que Florian Stéphan, décide, pris de l’envie de vouloir ressembler à Pierre Rolland, de lancer la fameuse attaque éponyme, tout à droite et bouche fermée ! Mais Damien Stéphan garde l’avantage tactique et réussit à le reprendre à un kilomètre du col, et vient même s’envoler et le coiffer sur le poteau au sprint ! Oui Thomas, je dis bien s’envoler, en effet, regardez le vent qui souffle en haut de ce Col de Bavella ! Florian Stéphan a d’ailleurs failli laisser son vélo s’envoler littéralement, devant la puissance de ce vent, aussi puissant qu’un remis de 12 semaines ! Les coureurs reprennent leur route après la traditionnelle photo au panneau du haut de l’ascension, et descendent, guidés par les panneaux Solenzara. C’est sur ces belles paroles qu’il est pour moi le moment de faire une dédicace (Papi prépare la guitare) :

Sur la route de Solenzara,
dans le vent on est montés
Deux cyclistes et leurs montures
Bornaient tels des ratagaz
Entre les traits de peinture

Sur la route de Solenzara,
oui les jambes nous ont brûlé
Mais le jour de notre départ
On a compris qu’on a kiffé
Et on encore sprinté

A Solenzaaaaraaaa,
oh qui dolce felicita
Ah Solenzaaaaraaaaa,
Piu be num si posta

Enrico Macias feat Damien Stéphan (essaye de le chanter Papi c’est presque mieux que l’original)

Bref trêve de plaisanteries Thomas, retrouvons nos coureurs qui ont d’ailleurs eu la chance de rencontrer le Président du CoReg FFCT de Corse, originaire de l’hôtel où ils se sont abrités à Piedicroce ! L’étape se poursuit, alors que nos coureurs sillonnent les derniers cols, et retrouvent la légère brise, le doux filet d’air du col de Bavella à hauteur du lac de l’Ospédale. Florian Stéphan s’empresse de s’abriter derrière son fidèle poisson pilote, il semble qu’il fasse bon être Champion Régional à l’Union Sportive Vacquiers Guidon Sprint, contrairement à la Soudal Quick Step, où il ne fait pas bon être double champion du monde (roooh nous avons dit pas de polémiques Thomas c’est la rentrée !!).

L’arrivée à l’Ospédale s’accompagne d’un joli point de vue, alors que le peloton attaque la descente sur la côte, mais se retrouve vite bloqué derrière un véhicule peugeot expert rouge bordeaux (si quelqu’un le retrouve…) qui aurait grandement besoin d’une formation de remise à niveau en conduite, notamment pour lui préciser que la pédale de droite sert à faire avancer son véhicule, car il semble que le conducteur la confonde avec celle du centre, et ne soit donc pas “expert”, contrairement à son estafette… La fin de cette grosse étape de 110km et 2000m de dénivelé se déroule sans problème, car elle a le bon goût d’être plate, mot que les coureurs n’ont pas prononcé depuis quinze jours !

- Strava

0 km

m

NAN km/h

Damien
 
2 commentaires

2 Commentaires

Papi dit :

Pour ne pas maltraiter la langue corse, je te propose Damien de rectifier le refrain :
O! Chi dolce felicità
A Solenzara
Più bè nun si po sta

Mamie est rassurée de savoir que le vent ne vous a pas fait chuter.

Pomarede M.J. dit :

Merci Damien pour tes commentaires, une bonne lecture pour la veillée, on s’y croirait…en Corse! Les mollets ont l’air d’aller? Bravo!

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