La pluie s’invite comme prévu dans la soirée et dans la nuit. Ce matin il fait gris et nous essuyons en route plusieurs averses. Le paysage est typiquement méditerranéen et la végétation aussi. Figuiers de barbarie, citronniers, orangers couverts de fruits jalonnent les routes. Nous arrivons humides à Korcula vers 11h45 et le bac est prévu à 12h40. Juste le temps d’un déjeuner sur le pouce au chaud apprécié de tous ! De l’autre côté, le soleil est sorti et il fait chaud pour grimper au col à 400m d’altitude. Après la descente un court tunnel débouche sur une route magnifique en surplomb de la côte. Ce sont des paysages de rêve pour finir la journée. Nous arrivons pas mécontents de terminer à Zuljana, petite ville touristique (en saison) lovée autour de sa plage au fond de sa crique. Nous sommes les seuls touristes mais il y a tout ce qu’il faut : le camping est fermé mais ouvre pour nous, le gérant nous met l’eau chaude pour une bonne douche et la petite supérette fournit de quoi remplir les estomacs affamés pour le goûter et le souper ! Nous avons une magnifique vue sur la mer depuis les tentes, le soleil joue à cache cache avec les nuages…. nous sommes plein ouest, nous espérons un joli coucher de soleil !
aujourd’hui 75km 1100m de dénivelé, 18km/h. Demain direction Dubrovnik où nous prévoyons de faire jour de repos pour visiter la ville.
Hier soir j’avais dit à Kitou : “demain matin on n’est pas pressés, puisqu’on a le créneau de visite à Padirac à 12h45 et c’est à 10km du camping. C’est bien, les tentes seront sèches…” sauf qu’il pleut ce matin ! Un averse courte puis un petit crachin, rien de bien méchant mais les tentes sont mouillées… Il faudra faire sécher à la maison !
On replie donc tranquillement, on part vers 11h. Pique nique de bonne heure à Padirac. Comme au Pas de Pyerol, on laisse vélos (attachés) et sacoches (non attachées) sous notre bâche et on part pour la visite. Une visite qui fait l’unanimité des petits et grands pour 1h45 dans un autre monde…
On ressort, le soleil est apparu, il fait beau et chaud, une autre journée commence ! Direction Rocamadour (notre dernier BPF pour ce circuit estival), toujours aussi belle depuis le belvédère, plus aménagé que dans nos souvenirs. Puis nous descendons sur la Dordogne pour remonter sur Martel notre point d’arrivée. Ca tire les jambes des adultes sérieusement, ca fait 5 jours que nous roulons sans interruption ! En plus on fera un aller-retour en ville pour chercher un dessert, ce qui nous vaudra une montée supplémentaire… Les enfants, eux, s’offrent un sprint en haut de la côte au panneau “Martel”, on ne peut pas les suivre !
Retrouvailles avec Francoise, un neveu et sa famille est également présent, en étape chez elle avec leur camping car sur le chemin du retour du Pays basque vers Nancy… La reprise est comme nous pour lundi !
Au bilan chiffré du voyage : 1250km parcourus, 27 BPF validés, un ennui mécanique vite réglé (casse de chaîne), 0 crevaison, et 1 famille contente et prête à repartir !
Les enfants sont avec Papi et Mamie, il y a comme un parfum de vacances dans l’air! Les parents vont devoir s’activer pour tout rassembler, dans 2 semaines nous serons déjà en Autriche, au sud de Salzburg!
Nous avions envie cette année de partir un peu loin, de sentir le dépaysement de la langue et de revenir vers les pays de l’Est qui nous ont laissé un souvenir particulier d’hospitalité exceptionnelle. On espère retrouver cela en Slovénie : on nous en dit un bien fou et c’est le seul pays de l’Europe Centrale que nous n’avons pas traversé!
La décision a été vite prise, restait à trouver un moyen d’y aller et de revenir en train avec nos 4 vélos… Heureusement, Rémi est passé maître dans l’art de l’organisation de cette logistique et nous avons même réussi à combiner cela avec : les 40 ans de Christelle et Sébastien près de Stundwiller, une visite à la famille italienne vers Pordenone (point d’arrivée à vélo), une visite de Venise (enfin, en tout cas c’est prévu au programme) et une visite à nos petits suisses de Montricher!
Tout un beau programme, donc, que l’on vous propose de suivre à nos côtés, avec juste un peu de distance 😉 !
Et voilà, nous avons pris le train à Strasbourg et sommes rentrés à Verfeil vendredi matin… La suite au prochain numéro !
https://youtu.be/RjWAZ0yZ9JM
Hier soir après le repas nous allons suivre le veilleur de nuit de Turckheim dans sa ronde autour de l’ancienne enceinte fortifiée. C’est la reprise pour les estivants d’une tradition s’étalant du 16è siècle jusqu’à la fin de la 2è guerre. Le veilleur était chargé, à 22h, du couvre-feu. Par son annonce à chaque carrefour, il rappelait aux habitants les dangers du feu pour ces habitations essentiellement en bois. La ronde est faite par un bénévole et ponctuée de multiples anecdotes. Le public est au rdv et l’activité plait aux petits et aux grands.
Ce matin, après notre kougelhof, nous partons direction Colmar, Riquewihr et Ribeauville sous un ciel voilé. Ces villes phare du tourisme alsacien sont toujours aussi belles et les parents ne s’en lassent pas, tandis que Damien s’inquiète du temps perdu à visiter qui ne sera pas passé à la piscine à l’arrivée …
Nous suivons à nouveau la véloroute du vignoble, mais un panneau manqué nous fait escalader une bonne colline (nécropole au sommet), une bonne bosse à plus de 10% que les petits avalent comme qui rigole. Au sommet papa regrette un peu son erreur mais les petits, eux, se réjouissent de la descente à venir ! Le panorama récompense tout le monde.
Une nouvelle côte très pentue à la sortie de Riquewihr obligera tout de même les enfants à poser pied à terre !
Pique nique à Riquewihr, café pour les parents et glace bien méritée pour les enfants !
L’après midi, le ciel se couvre. Nous cheminons au pied du Haut Konigsbourg. À peine arrivés au camping de Sélestat qu’il se met à pleuvoi r!
Après l’installation des tentes, papa et Damien vont à la belle piscine municipale tant attendue, tandis que maman et Florian vont faire les courses du.soir… Et la pluie n’a pas cessé ! 50 km aujourd’hui.
De retour à la tente, les enfants découvrent qu’il ne reste que 3 jours de vélo et s’écrient en chœur “seulement ! C’est trop court ce voyage !”
Nous sommes en Lorraine ! Depuis notre entrée dans la Meuse quelques km avant Dun sur Meuse. Finies les friteries, place aux quiches et aux cigognes (nous en avons vu deux). Le ciel hésite toute la journée entre nuages et belles éclaircies, mais il fait bon et la sensation de beau temps domine. Pas de vent. Nous quittons Dun sur Meuse après avoir fait les courses pour le pique nique, et nous faisons 18 km dans la première heure ! Au pique nique, il nous reste moins de 15 km jusqu’au camping de Verdun. Pique nique sur un banc, sous un saule, devant l’église, place du Pignon. Pour des cyclistes, ça ne s’invente pas ! Nous arrivons de bonne heure, vers 14 h, au camping. Montage des tentes et on saute dans la piscine ! Elle est fraîche, agréable, et à deux toboggans ! À ce moment, nos compteurs affichent 40 km. Puis la visite de la ville et les courses nous en rajoutent 15 ! Après les courses Damien retourne à l’eau. Dîner autour d’une bouteille de rosé bien fraîche.
Demain étape au lac de Madine.
Lever sous un superbe ciel bleu, il fait chaud des le matin sur notre emplacement en plein soleil !
Demain retour en France, étape à Fumay. Une grosse étape de 53km est prévue, majoritairement en Ravel.
Vendredi 15 juillet, nous quittons la fête de famille peu avant la fin pour nous faire accompagner à Toulouse par papy Jean-Philippe. Marianne nous prête son appartement pour la nuit, ce qui nous permet de nous lever un peu moins tôt demain matin pour prendre le train de 6h40. En arrivant, première péripétie : là chambre à air de la roue arrière du vélo de Rémi est éclatée! Réparation sur le trottoir à 22h30 … Puis nous prenons possession de nos chambres pour la nuit.
Samedi 16 juillet
Nous dormons peu, avec la tension du départ. Lever 5h15 pour décoller un peu avant 6h direction gare Matabiau. Le temps de discuter avec un couple de cyclistes anglais qui prennent le même train que nous et déjà le train est annoncé. Il est presque vide et c’est “trop facile” d’installer vélos et sacoches calmement dans le train ! Petit déjeuner et c’est le long serpentin Montauban, Cahors, Brive, Limoges, Orléans, Paris-Austerlitz enfin arrivée 13h45 avec 25 minutes de retard. Notre correspondance à gare du Nord part à 14h50, largement le temps de changer de gare et même d’acheter au passage une chambre à air pour remplacer celle éclatée hier.
Notre TGV part à l’heure, l’espace vélos est bien aménagé. Arrivée à Valenciennes prévue à 16h34 mais vers 16h un caténaire arraché entre Douai et Valenciennes est annoncé … Du coup on nous débarque en gare de Douai. On nous promet un bus qui n’arrivera jamais et finalement nous prenons le TER de 17h40 pour Lille. Correspondance à 18h35 pour Valenciennes. Aucun problème pour nos vélos qui sont bien accueillis dans ces TER, on peut même laisser les sacoches dessus ! L’heure étant avancée, nous décidons de poursuivre dans ce TER et de nous avancer pour l’étape de demain. Nous descendons à 20h11 à Avesnes sur Helpe et 4 km plus loin nous sommes au camping pour la nuit ! Ouf ! Il fait doux et jour plus tard qu’à Toulouse.
Dimanche 17 juillet
Nous passons une très bonne nuit au calme et dormons jusqu’à 7h d’une traite ! Nous prenons notre temps puisque notre étape d’aujourd’hui qui devait faire 50km à été réduite de moitié suite aux péripéties d’hier !
Départ vers 11h, courses en ville et c’est parti. 25 km plutôt vallonnés, tout le monde roule bien voire très bien. Moyenne 15km/h. Nous passons dans de jolies villes de briquettes rouge et la prononciation des localités devient aléatoire : Etroeungt, Wignehies,… Nous remarquons l’accent du Nord et la sympathie de plusieurs personnes et automobilistes pour nous.
13h, nous arrivons à Fourmies, base de loisirs de l’étang des Moines. Pique nique et baignade dans l’eau fraîche (19 degrés). Il fait bon 26 degrés et le soleil tape dur quand il se montre. L’impression est au beau temps. Après la baignade nous montons planter la tente et redescendons goûter au lac !
Demain nous passons en Belgique direction Couvin.
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