Aujourd’hui nous partons comme hier, en laissant nos bagages sur place, pour une montée à vide vers le col d’Allos, BPF. La montée est plus courte, donc plus raide, qu’hier, mais nous montons bien, poussés par l découverte de ces extraordinaires paysages de montagne.
Demain nous reprenons les bagages pour une courte étape en direction de La Seyne Les Alpes.
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Nous restons aujourd’hui et demain à Barcelonette pour aller à vide visiter les 2 BPF à portée de vélo : les cols de la Cayolle (aujourd’hui) et d’Allos (demain).
Sans bagages , comparé à la Bonette, la Cayolle est une gentille promenade, même s’il faut compter 27km d’ascension pour 1300m de dénivelé. D’autant que Rémi a loué pour la journée un vélo de route carbone, manière de tester ces machines modernes… Les enfants foncent devant en sautant dans les roues de coureurs qui nous passent en trombe, ils font la montée à quasiment 18 km/h de moyenne sur leurs vélos de randonnée !!
Le paysage est toujours aussi beau, il faut se méfier dans la descente, un passage dans des gorges étroites et sinueuses.
Demain col d’Allos, toujours à vide, 17km d’ascension, altitude 2240m
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Aujourd’hui c’est le plus haut col du voyage 2023, sur la plus haute route d’Europe : la cime de la Bonette, 2800m ! Nous partons ce matin de St Etienne de Tinée, à 1100m d’altitude, avec un peu d’appréhension devant tant de dénivelé et de distance (25km) à monter. Il fait frais en bas, 9 degrés, nous partons avec les manches longues mais l’effort nous réchauffe rapidement. Les paysages sont magnifiques, la végétation disparaît peu à peu et au-delà de 1700m, c’est la haute montagne, avec seulement des prairies et des paysages minéraux. C’est le domaine des marmottes, indiquées sur le panneau et que les ados verront, certaines traversant la route devant eux ! L’ascension est assez régulière et les paysages grandioses font un peu oublier l’effort. Il nous faut entre 2h30 et 3h pour arriver en haut, les derniers 900m de la cime de la bonette étant vraiment redoutables tant la pente est raide. Mais enfin nous y sommes, 2800m !!! Nous montons à la table d’orientation avec panorama à 360 degrés. En haut, il nous faut nous couvrir !
La descente est délicieuse, bien qu’il faille constamment être sur ses gardes car la route est empruntée par de nombreux usagers de différentes vitesses, montant ou descendant, dont il faut constamment anticiper les trajectoires.
Nous sommes à Barcelonette vers 13h. Courses, pique nique, café, installation au camping et plouf dans la piscine ! Nous sommes à 1200m d’altitude, il fait bon en cette fin d’après midi, nous sommes au creux des montagnes, tout le monde est heureux et fier !!
Depart comme d’habitude , de bonne heure, pour affronter directement l’ascension du col de St Martin. 10km à 7% environ, avec les bagages l’effort est notable. La montée offre de belles vues sur St Martin de Vesubie (photo).
La descente est longue (15km) et savoureuse, et nous mène en fond de vallée de la Tinée, à 500m d’altitude. Il reste alors une trentaine de km pour arriver à St Etienne de Tinée (BPF, la collection des BPF des Alpes maritimes est achevée !), et monter 600m de dénivelé. C’est un effort continu vent de face, et nous trouvons sur cette “plus haute route (intervallées, comprendre : qui n’est pas une voie sans issue) d’Europe”, en direction du col de la bonnette en ce dimanche matin, pas mal de circulation dont beaucoup de motards. Une pause ravitaillement au village d’Isola puis c’est enfin l’arrivée sur St Etienne, village en pleine fêtes ! En ville : cérémonies, bal et tout !!
Le petit camping au bord du plan d’eau est absolument parfait. Un camping sans voiture (elles restent garées en bas), ça change totalement la physionomie ! Les sanitaires sont récents et impeccables, on se baigne au plan d’eau (l’eau est fraîche 17 degrés), il y a des tables de pique nique, des casiers fermés avec prise de courant pour recharger les appareils électroniques, et du wifi pour les enfants !!
Demain repos avant d’affronter l’ascension de la Bonnette, 2800m d’altitude, 1700m de dénivelé devant nous..
Hier soir l’orage ne donne rien de plus, et nous pouvons même dîner dehors, dans une atmosphère bien rafraîchie. Il nous faut nous couvrir !
Ce matin il fait 12 degrés mais le soleil est revenu. Nous montons le col de Turini à la fraîche, faisons le détour pour pointer le BPF de Peira Cava et admirons les vues d’un côté sur les sommets enneigés, de l’autre sur les vallées avec tout au fond la mer (photos).
La descente du col est remarquable, tant par les paysages que par le plaisir des trajectoires. En haut à 1600m il fait 17 degrés, en bas à 500m 30 degrés ! C’est alors l’heure des courses quotidiennes, du pique nique et du café. Les villages perchés sont saisissants. Il ne nous reste que 10km et 300m de dénivelé pour terminer la journée, mais la montée dans la chaleur du début d’après midi, après les efforts déjà consentis le matin, est éprouvante. Enfin nous arrivons au camping à la ferme de St Martin Vesubie (BPF), très agréable, avec de très beaux sanitaires et une belle vue sur les montagnes (mais un peu cher). Nous montons au village après l’installation des tentes et les douches, mais impossible de trouver un café qui diffuse le match de rugby ! Néanmoins la ville est animée, on se console avec une glace et une bière/limonade selon les âges ! Nous sommes ce soir à 900m d’altitude.
Demain nous montons au col St Martin (10km@6,5%) pour rejoindre la vallée de la Tinée et le dernier BPF des Alpes Maritimes : St Etienne de Tinée !
Hier nous visitons le musée des Merveilles, très intéressante exposition en lien notamment avec les gravures pré et post historiques sur les rochers du massif des merveilles. En plus la visite est gratuite ! Nous enchaînons avec une conférence sur les vautours à l’Office du tourisme, au cours de laquelle nous apprenons plein de choses sur ces charognards récemment ré introduits, et très imposants (selon les espèces, autour de 2m70 d’envergure).
Ce matin nous descendons la vallée de la Roya, depuis 800m jusqu’à 200m d’altitude en 35km environ. La route est en grands travaux de consolidation après les inondations catastrophiques de 2020. Les villages semblent avoir bien souffert ainsi que l’activité économique, d’autant que le tunnel qui relie la vallée à l’Italie est toujours fermé, au moins jusqu’à l’année prochaine. La vallée est donc un cul de sac. La ligne ferroviaire, en surplomb, semble intacte. Le bon côté est que nous avons la route presque pour nous seuls ! Pointage au BPF de La Brigue (qui nous a amenés ici !), et ce sont près de 35km en descente. En bas, c’est l’Italie, un bref passage mais nous ne manquons pas d’y prendre un café, évidemment !
Il faut franchir un premier petit col sur une petite route en lacets adorable, redescendre sur Sospel où nous pique niquons, puis monter les 12 premiers km du col de Turini sous la menace des nuages qui deviennent noirs… Jusqu’à notre petit camping à la ferme de Le Moulinet. Retour à 800m d’altitude ! La route du col dans les gorges est très jolie. Reste à faire les 12km les plus difficiles demain : 12 km à 7% ! D’une façon générale très peu de circulation sur les routes aujourd’hui.
A peine arrivés, les premières gouttes, on monte vite les tentes pour s’y abriter !! L’orage est là, mais peu intense pour le moment. A suivre…
Ce matin nous nous dirigeons en direction de La Turbie, BPF sur les hauteurs de Nice / Monaco. Nous ne suivons pas la vallée du Var et sa circulation intense, mais nous montons directement sur les hauteurs, vers Levens. Une bonne bosse de 6km, puis un replat et la descente sur Nice. Nous effleurons la ville et ses automobilistes à la conduite “particulière” puis remontons directement depuis la ville vers le col d’Eze. Les premiers km sont bien pentus, avant un replat puis de nouveau 3km plus intenses et l’arrivée sur le col pratiquement à plat, pour un total de 10km. Des nuages nous rafraîchissent mais nous masquent partiellement la vue sur la mer.
11h30 en haut, nous avons le train pour Tende à 12h10 15km plus loin, on s’active pour ne pas devoir attendre le train suivant à 15h10. On arrive à la gare de La Trinité largement à temps (d’autant que le train est en fait à 12h20 et non 12h10 comme nous le pensions), nous pouvons même acheter le pique nique dans une boulangerie avant d’embarquer.
Le voyage dans le “train des merveilles” est très beau, et dure 2 heures en serpentant lascivement entre les montagnes à grand renfort de très nombreux tunnels. Tende, terminus, au bout de la vallée de la Roya, est un village remarquable, presque italien. L’activité commerçante est chancelante, l’unique boulangerie est fermée mercredi et jeudi, on va se débrouiller sans !! Il fait plus frais ici qu’à Nice, nous sommes à 800m d’altitude, c’est agréable et les paysages alentours sont remarquables.
Demain repos.
Hier soir la pleine lune se lève dès le jour tombé et nous profitons d’une lumière magnifique éclairant les montagnes environnantes.
La nuit est très calme dans notre coin de bivouac offert par la mairie de Gréolieres, qui s’enquiert même ce matin par email de savoir comment s’est passé notre séjour !! On adore, merci Gréolieres !!
Nous décidons de rallonger l’étape, pour dessiner un nouveau ‘S’ passant par Roquesteron. Les routes sont extraordinaires, accrochées à la montagne, comme les villages dont les maisons se serrent sur les pentes. Vraiment exceptionnel !
Pique nique à Gilette, puis il ne reste que la descente sur le var que l’on dominait depuis le village. En bas, il fait plusieurs degrés de plus, il faisait meilleur en altitude !
Péripétie du jour : notre matelas fait des siennes. En vue de la coupe du monde de rugby, il se transforme peu à peu en ballon ovale. Jean-Philippe nous a envoyé en Chronopost des matelas de dépannage que nous avions à la maison mais le colis a pris du retard…. Bref, croisons les doigts pour récupérer bientôt un couchage plat !!
Demain col d’Eze en surplomb de Nice puis un petit bout de train pour Tende au bout de la vallée de la Roya.
Hier jour de repos sans rien faire d’extraordinaire. Retour à pieds à Entrevaux avec les enfants, baignade,…
Nous partons ce matin pour un grand parcours de 95km en ‘S’ en direction de Greolieres via le col de St Raphaël. Au programme, 1600m de dénivelé. Une belle étape en perspective, dans une zone très nature. La montée du col de St Raphaël se fait à la fraîche, 8km à 6% de moyenne, ça se passe bien. La deuxième montée de 6km constitue la deuxième et dernière difficulté majeure du jour. Nous naviguons ensuite entre les montagnes, les paysages sont magnifiques. La clue de St Alban en particulier, gorge formant un défilé dans lequel on peut faire du canyoning, est remarquable. A St Alban, une épicerie, un café et une belle aire de pique-nique au bord d’un étang font notre bonheur pour la pause midi.
L’après-midi, nous contournons un nouveau massif et tournons à 180 degrés pour prendre vent dans le dos les 25 derniers km jusqu’à Greolieres. La descente sur le village, sur une route en corniche, est absolument sublime. Comme vous êtes sages, en voici ici un extrait vidéo !
A Greolieres (06, BPF), la mairie nous autorise à bivouaquer dans un parc avec toilettes et point d’eau, c’est parfait ! En plus il y a sur place une épicerie pour glaces, boissons fraîches et courses du soir !
Il fait frais ce matin au pied des gorges du Verdon, 11 degrés à 7 heures ! La matinée est donc le temps idéal pour faire du vélo : belles lumières et température agréable. Nous quittons les gorges, atteignons Castellane, montons un peu jusqu’à atteindre le lac de Castillon (les bâtiments de la secte du mandarom sont bien visibles en surplomb), passons le col de toutes aures (montée vraiment facile, descente excellente avec une pente raisonnable et de petits virages dans un défilé, magnifique !). En bas, petit détour pour pointer à Annot, 2e BPF des Alpes de Haute-Provence après Forcalquier, puis une douzaine de km de faux plat descendant le long de la rivière Var pour atteindre vers midi l’Intermarché puis le camping d’entrevaux. Nous avons notre place réservée, heureusement car le camping est plein ! Il y a un petit lac de baignade sur un bras du var, c’est sympa, ne manque que la table de pique-nique sur notre emplacement comme nous avions hier !! Mais finalement nous récupérons en soirée table et chaises de prêt !
Après le goûter les parents vont jeter un oeil en ville, la cité fortifiée est superbe, ça vaut vraiment le détour ! D’autant que nous trouvons dans le centre historique de nombreux joueurs d’orgue de barbarie en tenue.
Demain repos, farniente au bord du lac !!
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