C’est après un jour de repos bien mérité que les coureurs reprennent la route. Le début de matinée se fait cette fois sans difficulté, avec une quinzaine de kilomètres de descente, mais tout de même propices à la traditionnelle attaque sur la ligne de départ (fictif messieurs arrêtez vous sur la ligne)

Le terrain accidenté rattrape vite le peloton, qui monte vers le point sublime avant de découvrir un secteur pavé concocté par l’organisation (et ça c’est graveule ??).

Le peloton retrouve le bitume chéri avant de poursuivre vers la Palud sur Verdon, lui du ravitaillement où certains accrocheront même la tant convoitée musette à leur monture.

C’est directement après ceci que la grande difficulté du jour se montre : 6km de montée à 11% pour grimper sur la route des crêtes, simple formalité pour Florian Stéphan, dossard 177, qui l’avale « the finger in the nose until the brain ».

La descente s’en suit, majestueuse avec le panorama sur les gorges du Verdon, mais je tolère pas la moindre erreur de pilotage pour cause d’absence de parapet ! (NB: éviter donc le susnommé « attention Philippe le parapet !! »)

La route se poursuit après le ravitaillement, en direction de Moustiers Ste Marie toujours en profitant de la vue grandiose sur les gorges et le lac de Ste Croix.

L’étape se termine sans trop de nervosité dans l’échappée, pour rejoindre Valensole.

Nous nous retrouvons demain pour la dernière étape, avec quelques changements et un peu de piment au programme…

Et voici le résumé de cette deuxième étape du tour Méditerranée Provence, avec un peu de délai je vous l’accorde pour cause d’absence de notre cher Laurent Jalabert sûrement égaré sur un quelconque iron man…

Nos coureurs favoris décollent dans le brouillard matinal de Auribeau sur Siagne pour attaquer directement 14km d’ascension en direction de Grasse (pas comme la matinée qu’ils auraient aimé passer…)

Le peloton rejoint au terme d’une légère descente l’ascension du jour, le plat de résistance, la montée des gorges du loup vers le sommet de Greolieres. Alors que l’échappée déjà formée prend de l’avance, celle ci est dépassée par des collègues de la Arkea Samsic qui n’avaient pas compris la fermeture de la route… Les pentes se raidissent avant d’arriver à Greolieres et le jeune cadet en profite pour « poser une sacoche »

Après le pique nique le peloton reprend la route et tombe face à un problème que notre chère organisation n’avait pas prévu : le tracé est impraticable pour cause de chute de pierres et l’accès gardé ! C’est donc un contournement qui est imposé à nos coureurs après la neutralisation de la course. Ils traversent donc les plateaux des Alpes de Haute Provence avant de rejoindre Castellane, ville étape du soir, et avant de profiter du jour de repos.

J1 Auribeau sur siagne

Bonjour Laurent nous nous retrouvons aujourd’hui sur cette première édition du tour Provence Méditerranée ou plutôt Méditerranée Provence devrais je dire. Nous retrouvons nos coureurs favoris dans ce peloton, pour certains première catégorie l’élite du cyclisme ufolep. Mais cette année le peloton s’agrandit ce n’est autre que Patricia de la formation Grenoble Guidon Sprint qui s’est engagée sur cette épreuve de renom.

C’est après un petit déjeuner pensé pour la performance par les diététiciens de l’équipe (à savoir pour les curieux 600g de polenta, nous vous divulguons ce secret bien gardé) que le peloton s’élance du village départ du Muy en direction de la côte méditerranéenne.

L’échappée matinale se forme directement alors que les jeunes espoirs du cyclisme viennent lâcher le gros du peloton pour partir seuls en direction de Frejus, BPF du jour. Le peloton empruntera ensuite la magnifique route côtière de la corniche d’Esterel avant la traditionnelle pause casse croûte dans la bourgade de Theoule sur mer.

Après ce repos bien mérité, notre peloton préféré reprend sa route en direction de l’arrivée avant une nouvelle ATTAQUE DE FLORIAN STEPHAN, qui suivi par son frère vient lâcher le peloton. 

L’échappée viendra donc s’imposer au terme de cette étape côtière de 70km et 600m de dénivelé positif.

À demain Laurent pour une nouvelle étape sur ce tour Méditerranée Provence !

Lever sous un ciel gris, mais un bon vent nous pousse en pente douce vers la mer ! Arrivée à Argelès, une belle baignade et un bon repas au restaurant offert par François pour fêter ça, merci beaucoup !!!

Le voyage se termine, il n’y a plus qu’à prendre le train cet après-midi pour rentrer à la maison !

BPF : Prats de Mollo

Nous sommes rejoints hier soir sous la pluie par François, de Montrabe, venu à notre rencontre. Quel courage dans ces conditions !

Il pleut une bonne partie de la nuit mais il fait sec ce matin. Nous partons à la conquête du col des Ares, frontière franco espagnole et dernière ascension du voyage 2024. En haut nous voyons la mer ! Notre retour en France s’arrose par des gouttes dans la descente puis nous faisons une bonne pause à prats de mollo (dernier BPF des Pyrénées orientales, il faut y venir dans cette vallée isolée !), avec en prime en ce 15 août orchestre et danses de Cerdagne ! Puis nous poursuivons la descente vers Céret sous le soleil revenu. Ma cousine Magali en vacances par ici nous rejoint pour une agréable soirée !

Hier pluie toute la journée, et la météo annonce pareil pour aujourd’hui. Nous profitons au final d’une éclaircie hier soir pour nous avancer au dessus de la Molina où nous bivouaquons, comme ça nous avons surtout de la descente pour aujourd’hui.

Nous mangeons avec le coucher de soleil et le froid. Plusieurs familles étaient présentes au col, attendant le passages de plus de 1400 brebis mais sont parties rapidement suite à leur non présence. Nous montons les tentes à la frontale.

Suite à une nuit venteuse et orageuse, nous nous levons tôt et plions rapidement pour descendre le col au sec. Arrivés en bas nous prenons le petit déjeuner très attendu à Ripoll, puis nous rejoignons notre camping à Camprodon par des pistes cyclables variant du gravier au goudronné avec des murs « s’approchant de la verticale ». Le temps s’est finalement tenu toute la matinée, on a même eu des éclaircies. L’orage arrive en fin d’après midi. Nous arrivons à rester au sec dans nos tentes malgré l’eau passant sous le tapis de sol et les quelques sardines qui se décrochent.

Hier soir l’orage passe sans craquer et le ciel se dégage finalement complètement pour la nuit. La nuit dévoile un ciel étoilé superbe que seuls les moins fatigués pourront admirer.

La nuit est calme et la vue magnifique au réveil. On part rapidement pour une descente en lacets réjouissante, 20km de franche descente puis encore 30km en faux plat descendant. Nous sommes à Sort km50 vers 11h et nous prenons une grande pause : courses, pique nique, café puis escale à la piscine municipale pour se rafraîchir tout en laissant passer la plus grosse chaleur. Nous en repartons vers 16h45 pour 20km de montée en lacets jusqu’au port de Canto (1750m) où nous arrivons vers 19h après quelques pauses fontaines. La vue y est encore très chouette et ce sera un spot parfait pour le bivouac de ce soir !

Après un excellent séjour chez mon collègue à Luchon, il est temps ce matin de repartir direction Espagne ! Nous délaissons le col du portillon au profit de la vallée, qui fait un détour mais reste à plat. Passage à Saint Beat et nous franchissons bientôt la frontière ! Pique nique à Vielha, il y a du monde en ville. Il fait chaud, très chaud pour repartir, et nous avons 23km de montée cet après-midi jusqu’au port de la Bonaigua (2070m). La chaleur nous assome dans la première partie jusqu’à Baqueira, puis nous trouvons un robinet, l’altitude commence à faire son effet et quelques nuages cachent par moment le soleil, rendant la fin de l’ascension plus facile. Nous sommes enfin au sommet vers 15h30, un café nous tend les bras avec ses boissons fraîches et nous y faisons le plein d’eau pour le bivouac de ce soir qui sera ici au col. Il gronde un peu maintenant, c’est couvert et il tombe quelques gouttes, on va voir comment ça évolue !

Je profite de la journée de repos aujourd’hui pour rattraper mon retard sur la journée d’hier ! Alors réveil vers 8h, nous ouvrons les tentes sur le paysage du lac qui s’est complètement dégagé ce matin, c’est magnifique ! 9h20 départ, une petite remontée jusqu’au carrefour avant d’engager la descente sur Aragnouet. La route est vraiment petite et sinueuse, il faut faire attention car il y a quand même pas mal de voitures qui montent. On comprend pourquoi c’était dur de monter hier, il y a vraiment de la pente ! Puis nous rejoignons la grande route, la descente se poursuit en pente douce jusqu’à Arreau en passant par St Lary. A Arreau nous changeons de vallée, direction Loudenvielle puis ce sont bientôt les premières pentes du col de Peyresourde qui sont sous nos roues. Comme d’habitude les jeunes filent devant. Le col est large et régulier, environ 8km à 8% avec un km moins raide à 6,5% 3km avant la fin, il fait du bien aux jambes ! La première moitié de l’ascension est à l’ombre dans la forêt, ensuite c’est soleil dans la prairie. Il faut une heure aux parents pour atteindre le sommet à 1560m puis ce n’est plus que de la descente vers Luchon, terme de l’étape du jour. Nous y sommes vers 12h45, pique nique, café, avant de s’installer pour 2 jours dans l’appartement prêté par un collègue de Rémi, super !!! C’est donc tout confort pour la journée de repos, on en profite pour la lessive, sécher les tentes et réparer une fuite dans le matelas de Damien !

Demain direction l’Espagne par le Val d’Aran.

BPF : Mauvezin, Oredon

La nuit a été un peu plus agitée que prévu avec un orage inattendu, mais nous étions tranquilles dans notre coin de bivouac en cul de sac (quand même une voiture ce matin à 7h dont le conducteur sans doute éméché s’arrête à hauteur des tentes fermées et nous demande son chemin au travers des tentes ! (« C’est par où Poumarousse ? »). Bref. Nous repartons sous de bas nuages, une première belle bosse jusqu’à Capvern en passant par le château de Mauvezin (BPF) puis nous bifurquons vers la vallée d’Aure.La circulation y est plus dense mais reste correcte. Le soleil sort à Arreau pile pour le pique nique ! Un fort vent de dos nous pousse en montant gentiment jusqu’à Aragnouet, puis nous obliquons vers la petite « route des lacs ». Il reste une bonne douzaine de km et les premières pentes à 13% annoncent la couleur. Mais c’est un amour de petite route étroite de montagne qui serpente, suivant le torrent qui descend des lacs, notre destination du jour. On se régale, c’est dur, et on a le temps d’en profiter ! Arrivée au lac d’Oredon (BPF qui termine notre collection pour les hautes Pyrénées) toujours sous le soleil, un plouf pour se rafraîchir, une boisson fraîche, un tampon de BPF, on peut souffler en attendant 19h l’heure de planter la tente à l’aire de bivouac officielle du lac. Au total 2000m de dénivelé aujourd’hui ! Les nuages reviennent maintenant, c’est brume autour de nous !

Demain Luchon par le col de Peyresourde.

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