BPF : St Sever de Rustan

Ce matin , lever de bonne heure ! Au lieu d’une étape tranquille Argelès Gazost – Lourdes – Tarbes – St Sever de Rustan – bivouac à Sinzos près de Tournay, les enfants choisissent de faire un détour touristique et sportif par le Tourmalet ! Départ 7h45 du coup, les enfants sont en forme, tandis que les parents roulent tranquillement sur un circuit essentiellement plat.

10h30 SMS tandis que nous les parents, prenons une pause café à Tarbes : « sommes au Tourmalet ». La montée a été agréable et le paysage spectaculaire, avec la mer de nuages qui s’étend sur la vallée (pas bien loin : c’est dégagé à Lourdes). Monter le Tourmalet avec les sacoches, c’est une très belle performance !

Chacun pique nique de son côté puis nous nous retrouvons vers 15h à St Sever de Rustan, BPF du jour pour son abbaye. Il reste une petite vingtaine de km à parcourir jusqu’à la table de pique nique repérée sur la carte comme coin de bivouac pour ce soir (le camping de Tournay étant lui aussi désormais transformé en aire pour camping cars). En route, arrêt au barrage du lac de l’arrêt Darré, et petit plouf pour se rafraîchir.

Au total 92km 400m pour les parents et 125km 2200m pour les jeunes !

Demain direction le lac d’Oredon.

BPF : Gavarnie

Aujourd’hui c’est soleil toute la journée, et ça tombe bien pour notre excursion à Gavarnie ! Départ vers 9h30, de nombreux cyclos sur la route jusqu’ à Luz St Sauveur, pied du Tourmalet et séparation des routes entre Tourmalet et Gavarnie. Pas mal de voitures aussi, mais la route reste agréable, au frais ce matin, le long du torrent. Pour Gavarnie, c’est long (35km), ça monte tout le temps mais les pentes sont raisonnables et les parents arrivent à Gavarnie un peu avant midi (les ados 20 minutes avant, ils en profitent pour faire les courses !). On prend le temps du pique nique et de traîner là, toujours avec vue sur le cirque, avant de redescendre sur Argelès. Le cirque est toujours aussi spectaculaire.

demain repos, après toutes ces ascensions !

BPF : Pont d'Espagne

On se lève dans la grisaille matinale mais on sent que le soleil n’est pas loin derrière et la météo nous annonce sa sortie dans l’après midi. En attendant, la première tâche est de changer les patins de freins qui étaient neufs en partant et que la descente de l’aubisque sous la pluie a suffi à achever !!! Nous partons vers 13h, et ça monte tout le long depuis Pierrefitte Nestalas jusqu’au Pont d’Espagne. Après Cauterets les pourcentages sont vraiment rudes, en particulier les épingles qui sont très raides. La montée est assez irrégulière et éprouvante même sans bagages – puisque nous faisons l’aller retour à vide pour aller valider le BPF au fond de ce cul de sac ! Mais ça vaut le détour, nous profitons des beaux paysages là haut, du frais et du soleil pour un pique nique tardif. Retour juste à temps pour voir les derniers km de la course cycliste des JO, les nuages ont fait leur retour !

Demain nouvel aller retour sans bagages à Gavarnie

BPF : Aubisque

Hier journée de repos sous un ciel gris. Il tombe des gouttes une partie de la nuit et ce matin c’est tout bouché. Nous partons vers les Pyrénées sans les voir, dans le nuage qui crache ses gouttelettes. Nous sommes bientôt à Laruns, pied de l’aubisque, ascension de la journée. C’est un gros morceau : 15km d’ascension, 1200m de dénivelé. Le nuage est bien épais puisqu’il s’étend du pied jusqu’en haut. Nous sommes au sommet vers 12h45 (les garçons une bonne demi heure avant), l’ascension a été dure pour tout le monde avec les bagages, en particulier pour papa qui a eu quelques ennuis gastriques hier. Nous filons nous réchauffer et déjeuner au restaurant du col (et tamponner le BPF) avant de redescendre dans le nuage. La visibilité est particulièrement faible, et lorsque l’orage éclate dans la montée du Soulor, c’est pire encore (pluie + grêle) ! Nous ne traînons pas au Soulor, on enfile juste les casquettes et c’est parti pour la descente sur Argelès sous la pluie. En bas il fait assez bon, la pluie a cessé, nous sommes mouillés mais pas frigorifiés, nous filons au camping. L’orage reprend alors que nous nous dirigeons vers notre emplacement, c’est montage de tentes express avant de filer à la douche ! En sortant de la douche, la pluie s’est arrêtée, un timide soleil nous laisse espérer pouvoir sécher les affaires mouillées… Espérons que la météo soit meilleure demain et qu’on voie les montagnes !

Au total aujourd’hui quasiment 2000m de dénivelé !

BPF : Hagetmau (40), Morlanne (64)

Une nuit très agréable, très calme, le bivouac c’est chouette ! Ce matin le ciel est couvert ; nous attaquons par une belle bosse indiquée 14% sur la carte Michelin puis nous tamponnons le bpf d’Hagetmau (rien d’extraordinaire dans cette ville pour autant, si ce n’est les arènes et le fronton typiques du secteur).

Nous pedalons à travers champs de maïs majoritairement, parfois haricots ou tabac. Les maisons sont décorées de cannas et d’agapanthes qui poussent sous les palmiers. Après Hagetmau cap au sud, dans les collines moutonnantes. Montée au château de Morlanne BPF, puis direction Lasseube via Arthez en Béarn (belle bosse et promontoire mais vue bouchée sur les Pyrénées) et Lacq où nous négocions de justesse notre passage sur un pont en travaux barré à la circulation où travaillent les ouvriers (le détour était soit très long soit sur la grosse nationale). Après le pique nique, le ciel s’est franchement dégagé et il fait chaud. L’approche de Lasseube se fait en pente toute douce en remontant la vallée de la rivière Baylongue. La petite ville étape a tous les commerces de proximité et un agréable petit camping abordable avec piscine, belle herbe verte et table de pique nique ! Demain repos avant la montée de l’aubisque vendredi.

Avec la chaleur cela fait 2 jours que nous ne montons que la chambre de la tente, sans le toit. C’est largement suffisant !

Anticipant la grosse chaleur annoncée, on se lève vers 7h, rangement et petit déjeuner express et vers 8h10, c’est parti pour 100km dans le pays basque et les landes. Le début est bien vallonné, nous passons à Hasparren, Labastide Clairence, Bardos, Peyrehorade, tout autant de très jolis villages. Le ciel est couvert et nous préserve pour l’instant de la chaleur ; il se dégage vers 10h. 11h50 nous sommes à Amou où nous avons prévu de pique niquer, faire les courses et faire un plouf à la piscine (et même faire la sieste pour certain ado levé de bonne heure !). Nous repartons vers 17h pour une douzaine de km en direction de l’aire de pique nique repérée sur la carte qui nous servira de bivouac ce soir entre Amou et Hagetmau puisque les 2 villes ont transformé leurs campings municipaux en aires de camping cars sans WC (donc interdits aux tentes). La piscine et la douche nous ont bien rafraîchis, les températures sont plus clémentes que prévues et nous dégustons en arrivant au bivouac un beau gâteau basque à la cerise !

Demain nous reprenons la direction des Pyrénées.

Cette année, direction les Pyrénées, parcours prévu de Bayonne à Argelès, le circuit est ici : https://www.openrunner.com/route-details/18133616

Apres une réunion de famille ce weekend du côté de Limoges, où nous sommes montés en train avec nos vélos, nous reprenons le train dimanche vers le sud en direction de Bayonne. Nuit étape dans les Landes à Labouheyre. Ce matin lever de bonne heure (5h30) pour partir à 6h, sauter dans le train de 7h, arriver à Bayonne à 8h30 et tâcher de rouler le plus possible le matin, au frais.

Nous traversons en fait les landes en train sont une belle brume ; nous montons à Mouguerre BPF. Il doit y avoir une belle vue mais la brume cache encore tout le paysage. Il se découvrira après 9h alors que nous longeons la côte : Bayonne, Biarritz, Guéthary, Bidart, St Jean de Luz…Nous piquons une tête rafraîchissante avant d’obliquer dans les terres vers Ascain (joli BPF, nous y achetons un gâteau basque pour midi 😋) puis direction St Pee Sur Nivelle pour une pause pique nique au bord du lac (re plouf 🏖️). Sieste bien méritée, puis nous repartons vers 15h pour 20km, la chaleur est alors vraiment écrasante et il est difficile de faire l’effort en bosse. Mais nous arrivons finalement à Cambo les Bains notre ville étape de ce soir. Boissons fraîches, courses, glace consommée en arrivant au camping avant même l’inscription… Nous cherchons le frais partout ! La douche est bien méritée puis le ciel se couvre et la chaleur devient plus supportable. Ce soir c’est salade de riz ! Demain nous montons vers le nord en direction d’Amou

BPF : Bonifacio

Aujourd’hui, pas de côte dès le départ, décidemment, tout se perd ! Nous prenons la direction de Bonifacio, que nous rejoignons par la grande route qui est la seule possible. Nous faisons escale au Decathlon local, qui réussit l’exploit d’être plus petit que les Décathlon turcs, pour acheter un pneu à Damien qui envoie tellement de watts que son pneu souffre… Nous suivons donc la route jusqu’à Bonifacio, manquant presque de se faire dépasser par une trottinette électrique dopée, mais heureusement ce ne sera pas le cas, quand même ! Nous arrivons à Bonifacio pour midi, où nous retrouvons Marie & Hugues. Nous passons un agréable repas au restaurant avec eux, et espérons que les profiteroles ne sont pas interdites par le règlement anti-dopage de l’UCI !

Je confirme, elles ne doivent pas l’être, car le mur pour monter en haut de Bonifacio a semblé bien dur après ça… Mais la vue vaut le coup, et il s’agit d’ailleurs du dernier BPF de Corse ! Nous faisons un détour à pied vers le point de vue sur Bonifacio (on avait pas signé pour un duathlon de base…), puis remontons sur le vélo. Nous empruntons le même itinéraire qu’à l’aller jusqu’à Porto Vecchio, mais faisons un arrêt plage à Santa Ghjulia, plage recommandée par Marie & Hugues, et qui vaut en effet le détour.

Mais visiblement, les coureurs ne sont pas amateurs d’eaux turquoises, étant donnée que seul Damien s’y est baigné en entier, les autres prétextant que l’eau est « trop froide » (vraiment, plus froid que la douche à Piedicroce ? »). Alors qu’il ne reste que quelque kilomètres avant d’arriver, nous empruntons un chemin « graveule », raccourci sur Openrunner. C’est alors que Damien crève, il faut donc s’arrêter réparer… Nous poursuivons le chemin et il s’avère qu’il finit en « voie verte » mais littéralement, on ne peut donc pas passer… Tout ça pour ça ! Je crois qu’on peut dire que, comme on dit dans le jargon, nous nous sommes fait « komooter » ! C’est donc un demi-tour, avant de traverser la fameux village de Pinarello, siège de la marque éponyme (PS : n’y allez pas pour ça c’est une vanne), et d’arriver au camping à temps pour l’apéro !

BPF : Zonza

Ce matin nos coureurs reprennent la tradition de la montée du kilomètre zéro, avec 12km d’ascension pour monter au Col de Sainte Eustache, qui est d’ailleurs ce qu’on appelle une énorme arnaque, puisqu’il reste encore un kilomètre de montée après le col ! Mais le jeu en vaut la chandelle, la vue étant magnifique, notamment la descente, d’où l’on aperçoit les aiguilles de Bavella, que nos coureurs iront chercher tout à l’heure. L’échappée matinale est déjà formée, alors que nos coureurs filent vers Zonza, acclamés, que dis-je, adulés, par la foule de cyclotouristes venus assister à leur passage depuis le GT20 !

L’échappée, qui semble avoir pris une avance considérable, décide d’attendre le peloton en faisant un crochet par le col de Bavella, signant ainsi pour 6km de montée en plus. Damien Stéphan – qui a dû manger quelque chose de mal décongelé (il aurait fallu suivre les recommandations du fameux livre « La congélation à la ville comme à la campagne », Bible du cuisinier à la tête froide, trouvé hier dans le AirBnb maison de mamie) – décide même de se lancer dans une séance de fractionnés 30/30 (et non on ne parle pas de maths mais bien d’intervalles dits de « gros bourin »). Malheureusement, ô comble de la tristesse, son Garmin décide de ne pas coopérer pour lancer les intervalles, mais le coureur n’abandonne pas, et décide de se rabattre sur une série de sprints en bosse type Alain Morel. Cependant, le suivi de la série est ardu, étant donné que son coach n’est pas venu faire des traits à la bombe de peinture comme dans la légendaire bosse de Saint Pierre Plage ! Mais c’est alors que Florian Stéphan, décide, pris de l’envie de vouloir ressembler à Pierre Rolland, de lancer la fameuse attaque éponyme, tout à droite et bouche fermée ! Mais Damien Stéphan garde l’avantage tactique et réussit à le reprendre à un kilomètre du col, et vient même s’envoler et le coiffer sur le poteau au sprint ! Oui Thomas, je dis bien s’envoler, en effet, regardez le vent qui souffle en haut de ce Col de Bavella ! Florian Stéphan a d’ailleurs failli laisser son vélo s’envoler littéralement, devant la puissance de ce vent, aussi puissant qu’un remis de 12 semaines ! Les coureurs reprennent leur route après la traditionnelle photo au panneau du haut de l’ascension, et descendent, guidés par les panneaux Solenzara. C’est sur ces belles paroles qu’il est pour moi le moment de faire une dédicace (Papi prépare la guitare) :

Sur la route de Solenzara,
dans le vent on est montés
Deux cyclistes et leurs montures
Bornaient tels des ratagaz
Entre les traits de peinture

Sur la route de Solenzara,
oui les jambes nous ont brûlé
Mais le jour de notre départ
On a compris qu’on a kiffé
Et on encore sprinté

A Solenzaaaaraaaa,
oh qui dolce felicita
Ah Solenzaaaaraaaaa,
Piu be num si posta

Enrico Macias feat Damien Stéphan (essaye de le chanter Papi c’est presque mieux que l’original)

Bref trêve de plaisanteries Thomas, retrouvons nos coureurs qui ont d’ailleurs eu la chance de rencontrer le Président du CoReg FFCT de Corse, originaire de l’hôtel où ils se sont abrités à Piedicroce ! L’étape se poursuit, alors que nos coureurs sillonnent les derniers cols, et retrouvent la légère brise, le doux filet d’air du col de Bavella à hauteur du lac de l’Ospédale. Florian Stéphan s’empresse de s’abriter derrière son fidèle poisson pilote, il semble qu’il fasse bon être Champion Régional à l’Union Sportive Vacquiers Guidon Sprint, contrairement à la Soudal Quick Step, où il ne fait pas bon être double champion du monde (roooh nous avons dit pas de polémiques Thomas c’est la rentrée !!).

L’arrivée à l’Ospédale s’accompagne d’un joli point de vue, alors que le peloton attaque la descente sur la côte, mais se retrouve vite bloqué derrière un véhicule peugeot expert rouge bordeaux (si quelqu’un le retrouve…) qui aurait grandement besoin d’une formation de remise à niveau en conduite, notamment pour lui préciser que la pédale de droite sert à faire avancer son véhicule, car il semble que le conducteur la confonde avec celle du centre, et ne soit donc pas « expert », contrairement à son estafette… La fin de cette grosse étape de 110km et 2000m de dénivelé se déroule sans problème, car elle a le bon goût d’être plate, mot que les coureurs n’ont pas prononcé depuis quinze jours !

La journée commence aujourd’hui avec non pas une bosse, mais bien une descente, oui, vous ne rêvez pas ! Après avoir fait les courses au bout de quelques kilomètres, nous reprenons les bonnes habitudes et attaquons une bosse de 12km, avec des secteurs « graveule » et même des murs de rochers à franchir (visiblement la petite route de contournement n’était volontairement plus en service…). Nous croisons les chemins que nous avions empruntés quand nous avions été en Corse à pied, et arrivons à Bisinao, où nous avions dormi, alors que Damien commence à sentir les débuts des redoutés « cramptés » (apanian).

La route après la pause pique nique à le bon goût d’être en descente, avant la dernière bosse de l’étape. 6km de montée qui sont vite avalés avec DJ Dams aux platines, et dont l’arrivée se joue au sprint massif.

56km pour cette petite étape de transition, avant de rejoindre Porto Vecchio demain.

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