BPF : Aubisque

Hier journée de repos sous un ciel gris. Il tombe des gouttes une partie de la nuit et ce matin c’est tout bouché. Nous partons vers les Pyrénées sans les voir, dans le nuage qui crache ses gouttelettes. Nous sommes bientôt à Laruns, pied de l’aubisque, ascension de la journée. C’est un gros morceau : 15km d’ascension, 1200m de dénivelé. Le nuage est bien épais puisqu’il s’étend du pied jusqu’en haut. Nous sommes au sommet vers 12h45 (les garçons une bonne demi heure avant), l’ascension a été dure pour tout le monde avec les bagages, en particulier pour papa qui a eu quelques ennuis gastriques hier. Nous filons nous réchauffer et déjeuner au restaurant du col (et tamponner le BPF) avant de redescendre dans le nuage. La visibilité est particulièrement faible, et lorsque l’orage éclate dans la montée du Soulor, c’est pire encore (pluie + grêle) ! Nous ne traînons pas au Soulor, on enfile juste les casquettes et c’est parti pour la descente sur Argelès sous la pluie. En bas il fait assez bon, la pluie a cessé, nous sommes mouillés mais pas frigorifiés, nous filons au camping. L’orage reprend alors que nous nous dirigeons vers notre emplacement, c’est montage de tentes express avant de filer à la douche ! En sortant de la douche, la pluie s’est arrêtée, un timide soleil nous laisse espérer pouvoir sécher les affaires mouillées… Espérons que la météo soit meilleure demain et qu’on voie les montagnes !

Au total aujourd’hui quasiment 2000m de dénivelé !

BPF : Hagetmau (40), Morlanne (64)

Une nuit très agréable, très calme, le bivouac c’est chouette ! Ce matin le ciel est couvert ; nous attaquons par une belle bosse indiquée 14% sur la carte Michelin puis nous tamponnons le bpf d’Hagetmau (rien d’extraordinaire dans cette ville pour autant, si ce n’est les arènes et le fronton typiques du secteur).

Nous pedalons à travers champs de maïs majoritairement, parfois haricots ou tabac. Les maisons sont décorées de cannas et d’agapanthes qui poussent sous les palmiers. Après Hagetmau cap au sud, dans les collines moutonnantes. Montée au château de Morlanne BPF, puis direction Lasseube via Arthez en Béarn (belle bosse et promontoire mais vue bouchée sur les Pyrénées) et Lacq où nous négocions de justesse notre passage sur un pont en travaux barré à la circulation où travaillent les ouvriers (le détour était soit très long soit sur la grosse nationale). Après le pique nique, le ciel s’est franchement dégagé et il fait chaud. L’approche de Lasseube se fait en pente toute douce en remontant la vallée de la rivière Baylongue. La petite ville étape a tous les commerces de proximité et un agréable petit camping abordable avec piscine, belle herbe verte et table de pique nique ! Demain repos avant la montée de l’aubisque vendredi.

Avec la chaleur cela fait 2 jours que nous ne montons que la chambre de la tente, sans le toit. C’est largement suffisant !

Anticipant la grosse chaleur annoncée, on se lève vers 7h, rangement et petit déjeuner express et vers 8h10, c’est parti pour 100km dans le pays basque et les landes. Le début est bien vallonné, nous passons à Hasparren, Labastide Clairence, Bardos, Peyrehorade, tout autant de très jolis villages. Le ciel est couvert et nous préserve pour l’instant de la chaleur ; il se dégage vers 10h. 11h50 nous sommes à Amou où nous avons prévu de pique niquer, faire les courses et faire un plouf à la piscine (et même faire la sieste pour certain ado levé de bonne heure !). Nous repartons vers 17h pour une douzaine de km en direction de l’aire de pique nique repérée sur la carte qui nous servira de bivouac ce soir entre Amou et Hagetmau puisque les 2 villes ont transformé leurs campings municipaux en aires de camping cars sans WC (donc interdits aux tentes). La piscine et la douche nous ont bien rafraîchis, les températures sont plus clémentes que prévues et nous dégustons en arrivant au bivouac un beau gâteau basque à la cerise !

Demain nous reprenons la direction des Pyrénées.

Cette année, direction les Pyrénées, parcours prévu de Bayonne à Argelès, le circuit est ici : https://www.openrunner.com/route-details/18133616

Apres une réunion de famille ce weekend du côté de Limoges, où nous sommes montés en train avec nos vélos, nous reprenons le train dimanche vers le sud en direction de Bayonne. Nuit étape dans les Landes à Labouheyre. Ce matin lever de bonne heure (5h30) pour partir à 6h, sauter dans le train de 7h, arriver à Bayonne à 8h30 et tâcher de rouler le plus possible le matin, au frais.

Nous traversons en fait les landes en train sont une belle brume ; nous montons à Mouguerre BPF. Il doit y avoir une belle vue mais la brume cache encore tout le paysage. Il se découvrira après 9h alors que nous longeons la côte : Bayonne, Biarritz, Guéthary, Bidart, St Jean de Luz…Nous piquons une tête rafraîchissante avant d’obliquer dans les terres vers Ascain (joli BPF, nous y achetons un gâteau basque pour midi 😋) puis direction St Pee Sur Nivelle pour une pause pique nique au bord du lac (re plouf 🏖️). Sieste bien méritée, puis nous repartons vers 15h pour 20km, la chaleur est alors vraiment écrasante et il est difficile de faire l’effort en bosse. Mais nous arrivons finalement à Cambo les Bains notre ville étape de ce soir. Boissons fraîches, courses, glace consommée en arrivant au camping avant même l’inscription… Nous cherchons le frais partout ! La douche est bien méritée puis le ciel se couvre et la chaleur devient plus supportable. Ce soir c’est salade de riz ! Demain nous montons vers le nord en direction d’Amou

BPF : Bonifacio

Aujourd’hui, pas de côte dès le départ, décidemment, tout se perd ! Nous prenons la direction de Bonifacio, que nous rejoignons par la grande route qui est la seule possible. Nous faisons escale au Decathlon local, qui réussit l’exploit d’être plus petit que les Décathlon turcs, pour acheter un pneu à Damien qui envoie tellement de watts que son pneu souffre… Nous suivons donc la route jusqu’à Bonifacio, manquant presque de se faire dépasser par une trottinette électrique dopée, mais heureusement ce ne sera pas le cas, quand même ! Nous arrivons à Bonifacio pour midi, où nous retrouvons Marie & Hugues. Nous passons un agréable repas au restaurant avec eux, et espérons que les profiteroles ne sont pas interdites par le règlement anti-dopage de l’UCI !

Je confirme, elles ne doivent pas l’être, car le mur pour monter en haut de Bonifacio a semblé bien dur après ça… Mais la vue vaut le coup, et il s’agit d’ailleurs du dernier BPF de Corse ! Nous faisons un détour à pied vers le point de vue sur Bonifacio (on avait pas signé pour un duathlon de base…), puis remontons sur le vélo. Nous empruntons le même itinéraire qu’à l’aller jusqu’à Porto Vecchio, mais faisons un arrêt plage à Santa Ghjulia, plage recommandée par Marie & Hugues, et qui vaut en effet le détour.

Mais visiblement, les coureurs ne sont pas amateurs d’eaux turquoises, étant donnée que seul Damien s’y est baigné en entier, les autres prétextant que l’eau est “trop froide” (vraiment, plus froid que la douche à Piedicroce ?”). Alors qu’il ne reste que quelque kilomètres avant d’arriver, nous empruntons un chemin “graveule”, raccourci sur Openrunner. C’est alors que Damien crève, il faut donc s’arrêter réparer… Nous poursuivons le chemin et il s’avère qu’il finit en “voie verte” mais littéralement, on ne peut donc pas passer… Tout ça pour ça ! Je crois qu’on peut dire que, comme on dit dans le jargon, nous nous sommes fait “komooter” ! C’est donc un demi-tour, avant de traverser la fameux village de Pinarello, siège de la marque éponyme (PS : n’y allez pas pour ça c’est une vanne), et d’arriver au camping à temps pour l’apéro !

BPF : Zonza

Ce matin nos coureurs reprennent la tradition de la montée du kilomètre zéro, avec 12km d’ascension pour monter au Col de Sainte Eustache, qui est d’ailleurs ce qu’on appelle une énorme arnaque, puisqu’il reste encore un kilomètre de montée après le col ! Mais le jeu en vaut la chandelle, la vue étant magnifique, notamment la descente, d’où l’on aperçoit les aiguilles de Bavella, que nos coureurs iront chercher tout à l’heure. L’échappée matinale est déjà formée, alors que nos coureurs filent vers Zonza, acclamés, que dis-je, adulés, par la foule de cyclotouristes venus assister à leur passage depuis le GT20 !

L’échappée, qui semble avoir pris une avance considérable, décide d’attendre le peloton en faisant un crochet par le col de Bavella, signant ainsi pour 6km de montée en plus. Damien Stéphan – qui a dû manger quelque chose de mal décongelé (il aurait fallu suivre les recommandations du fameux livre “La congélation à la ville comme à la campagne”, Bible du cuisinier à la tête froide, trouvé hier dans le AirBnb maison de mamie) – décide même de se lancer dans une séance de fractionnés 30/30 (et non on ne parle pas de maths mais bien d’intervalles dits de “gros bourin”). Malheureusement, ô comble de la tristesse, son Garmin décide de ne pas coopérer pour lancer les intervalles, mais le coureur n’abandonne pas, et décide de se rabattre sur une série de sprints en bosse type Alain Morel. Cependant, le suivi de la série est ardu, étant donné que son coach n’est pas venu faire des traits à la bombe de peinture comme dans la légendaire bosse de Saint Pierre Plage ! Mais c’est alors que Florian Stéphan, décide, pris de l’envie de vouloir ressembler à Pierre Rolland, de lancer la fameuse attaque éponyme, tout à droite et bouche fermée ! Mais Damien Stéphan garde l’avantage tactique et réussit à le reprendre à un kilomètre du col, et vient même s’envoler et le coiffer sur le poteau au sprint ! Oui Thomas, je dis bien s’envoler, en effet, regardez le vent qui souffle en haut de ce Col de Bavella ! Florian Stéphan a d’ailleurs failli laisser son vélo s’envoler littéralement, devant la puissance de ce vent, aussi puissant qu’un remis de 12 semaines ! Les coureurs reprennent leur route après la traditionnelle photo au panneau du haut de l’ascension, et descendent, guidés par les panneaux Solenzara. C’est sur ces belles paroles qu’il est pour moi le moment de faire une dédicace (Papi prépare la guitare) :

Sur la route de Solenzara,
dans le vent on est montés
Deux cyclistes et leurs montures
Bornaient tels des ratagaz
Entre les traits de peinture

Sur la route de Solenzara,
oui les jambes nous ont brûlé
Mais le jour de notre départ
On a compris qu’on a kiffé
Et on encore sprinté

A Solenzaaaaraaaa,
oh qui dolce felicita
Ah Solenzaaaaraaaaa,
Piu be num si posta

Enrico Macias feat Damien Stéphan (essaye de le chanter Papi c’est presque mieux que l’original)

Bref trêve de plaisanteries Thomas, retrouvons nos coureurs qui ont d’ailleurs eu la chance de rencontrer le Président du CoReg FFCT de Corse, originaire de l’hôtel où ils se sont abrités à Piedicroce ! L’étape se poursuit, alors que nos coureurs sillonnent les derniers cols, et retrouvent la légère brise, le doux filet d’air du col de Bavella à hauteur du lac de l’Ospédale. Florian Stéphan s’empresse de s’abriter derrière son fidèle poisson pilote, il semble qu’il fasse bon être Champion Régional à l’Union Sportive Vacquiers Guidon Sprint, contrairement à la Soudal Quick Step, où il ne fait pas bon être double champion du monde (roooh nous avons dit pas de polémiques Thomas c’est la rentrée !!).

L’arrivée à l’Ospédale s’accompagne d’un joli point de vue, alors que le peloton attaque la descente sur la côte, mais se retrouve vite bloqué derrière un véhicule peugeot expert rouge bordeaux (si quelqu’un le retrouve…) qui aurait grandement besoin d’une formation de remise à niveau en conduite, notamment pour lui préciser que la pédale de droite sert à faire avancer son véhicule, car il semble que le conducteur la confonde avec celle du centre, et ne soit donc pas “expert”, contrairement à son estafette… La fin de cette grosse étape de 110km et 2000m de dénivelé se déroule sans problème, car elle a le bon goût d’être plate, mot que les coureurs n’ont pas prononcé depuis quinze jours !

La journée commence aujourd’hui avec non pas une bosse, mais bien une descente, oui, vous ne rêvez pas ! Après avoir fait les courses au bout de quelques kilomètres, nous reprenons les bonnes habitudes et attaquons une bosse de 12km, avec des secteurs “graveule” et même des murs de rochers à franchir (visiblement la petite route de contournement n’était volontairement plus en service…). Nous croisons les chemins que nous avions empruntés quand nous avions été en Corse à pied, et arrivons à Bisinao, où nous avions dormi, alors que Damien commence à sentir les débuts des redoutés “cramptés” (apanian).

La route après la pause pique nique à le bon goût d’être en descente, avant la dernière bosse de l’étape. 6km de montée qui sont vite avalés avec DJ Dams aux platines, et dont l’arrivée se joue au sprint massif.

56km pour cette petite étape de transition, avant de rejoindre Porto Vecchio demain.

BPF : Piana

Aujourd’hui est encore une journée qui ne dérogera pas à la règle habituelle : la bosse au kilomètre zéro ! Mais aujourd’hui, les coureurs en partent à l’assaut guillerets, dopés aux restes de Polenta au petit-déjeuner, et frais du jour de repos. Son ascension, bien qu’elle soit plus pentue que celles des derniers jours, se déroule sans problème, et les coureurs se régalent des panoramas sur le Golfe de Porto et de la traversée des sublimes Calanche de Piana.

Nous pointons le BPF de Piana, puis profitons de la descente pendant que le soleil commence à bien chauffer. C’est alors qu’un véhicule type voiture nous klaxonne, puis monte à notre hauteur et descend sa vitre. Je crois d’abord que c’est un Corse peu cyclophile venu, comme on dit dans le jargon, nous emboucaner, mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis Marie sortir la tête de la fenêtre ! Nous nous arrêtons donc discuter au bord de la route avec Marie et Hugues, qui le hasard fait bien les choses, sont eux aussi en Corse (bon entre nous on a triché, on le savait déjà, mais chut c’est un secret).

La route de notre petit peloton se poursuit tranquillement sur la route côtière, jusqu’à Sagone où les coureurs s’arrêtent faire le plein “de boustifaille”, de “tapas à manger”, et de “charcutaille” (bon la ref est très très très technique et j’ai triché sur les tapas…). Rémi Stéphan, sur qui la Pietra du jour de repos et le soleil cuisant semblent avoir de l’effet décide de se baigner seul, et entre dans l’eau en moins d’une minute chrono, record personnel battu ! Nous découvrons par la même occasion que la féminine Christine Stéphan semble avoir des origines Corses cachées, puisque son plus bel accent local est ressorti devant le serveur du café !

La deuxième ascension de la journée se fait elle aussi sans problème, bien que le soleil soit au zénith (dédicace à Papi c’était midi à l’heure solaire !) et, comme le dit le peloton, “cogne sec”. La vitesse des coureurs dans cette bosse est d’ailleurs fulgurante, puisque deux voitures sans permis les talonnaient, n’arrivant pas à les doubler ! En effet, c’est alors que Florian Stéphan entame le kilomètre 4 d’ascension qu’un dispositif de contrôle de la vitesse par effet Doppler homologué N.F. (aussi connu sous le nom de “radar”) manque de se déclencher, celui-ci se préparant déjà à décocher son plus beau sourire de Champion d’Occitanie et espoir du cyclisme UFOLEP et de sa formation Union Sportive Vacquiéroise Guidon Sprint (oui la référence revient trop souvent) pour la photo souvenir à la brigade de Gendarmerie Nationale d’Ajaccio.

Le peloton arrive après une dernière bosse à son logement du soir, à l’heure pour le match Stade Toulousain / Exeter, alors que le virage se met à chanter (tel le virage de son fan club lors du fameux sourire de Florian Stéphan).

Aujourd’hui nous reprenons les bonnes habitudes, en partant de Corte avec 6 km de montée ! Corte dans laquelle nous avons réussi à ne pas nous perdre, bien que le GPS indique de suivre la rue Pascal Paoli, mais que toutes les rues s’appellent Pascal Paoli ! Il semble qu’ici Pascal Paoli soit l’Ata Turk local. Le soleil est de sortie ce matin, et nous réchauffe bien pendant la montée.

Nous entamons l’ascension du col de Vergio avec 15km dans des gorges. C’est magnifique, et les coureurs profitent même d’une inhalation locale parfum maquis ! L’échappée arrive en avance dans le petit village de Calacuccia où elle s’arrête acheter un dix-heures, mais alors qu’elle repart, c’est un terrible incident mécanique qui arrive à Florian Stéphan, qui crève après un passage dans un nid de poule. Visiblement, le peloton avait oublié d’avertir des habitants du nid grâce au signe rendu national par la convention de Bois de la Pierre d’avril 2024 : “POULE, POULE !!!”. L’échappée perd donc son avance, et repart de Calacuccia avec le peloton au complet. Les coureurs attaquent alors la deuxième partie du col, avec encore 19 km de montée. Celle ci a le bon goût d’être à l’ombre d’une forêt de pins, et bien roulante, les coureurs se régalent ! Et c’est Damien Stéphan qui vient s’imposer au sprint final pour le GPM de ce col de Vergio, devant la statue, qui, une fois n’est pas coutume, n’est pas une statue de Pascal Paoli !

La descente sur Porto est agréable, bien que les premiers kilomètres semblent avoir été parsemés de pommes de pins à tapisser dispersées afin de faire crever les coureurs avec les moyens du bord ! Au sortir de la forêt, et après avoir encore manqué de renverser cochons corses et chèvres en tous genre en promenade sur le circuit, le peloton découvre des vues magnifiques sur Porto. Le panorama accompagne les coureurs jusqu’à l’arrivée, et même dans les magnifiques gorges de la Spelunca, ou Florian Stéphan manque de faire une Philippe Gilbert et de déguster le parapet pour éviter une Citroën c1 à contre sens !

Un détour est prévu par l’organisation afin d’aller voir le pont génois de Ota, mais la descente est encore une fois “bien graveule”, et parsemée de biquettes, qui semblent être sorties de leur chou, contrairement à ce qu’annonce la célèbre comptine… Il semblerait cependant que le pont génois soit surtout une excuse pour rajouter une dernière côte, elle aussi bien graveule ! Heureusement, l’arrivée sur Porto se fait vite, et avec vue, et les coureurs vont pouvoir enfin remplir leurs estomacs !

Le peloton profite même d’une séance de cryothérapie méditerranéenne dans le golfe de Porto, avant de déguster le traditionnel apéro de veille de jour de repos !

BPF : Corte

Bonjour à tous, aujourd’hui la météo semble plus clémente pour cette quatrième étape du Tour de Corse. Le mercure affiche 12°C à l’heure du départ du gîte, et monseigneur l’astre solaire a décidé aujourd’hui de bien vouloir nous laisser son feu.

Les coureurs s’élancent sur les 70 km de cette étape, qui aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, ne commence pas par une montée, mais bien une descente, oui, vous ne rêvez pas, une descente de quelques kilomètres ! Ne perdons tout de même pas les bonnes habitudes, les coureurs se lancent à l’assaut des premières bosses peu de kilomètres après le départ. Voilà que l’échappée matinale se forme, alors que, oh Thomas, serait-ce trois saucissons sur pattes que j’aperçois traversant la route devant les coureurs ? Effectivement, il me semble bien que ces trois jeunes cochons corses s’étaient égarés à l’avant du peloton, ce qui, Thomas, me permet de rappeler aux spectateurs locaux de bien vouloir garder leurs animaux en laisse !

Le peloton est lancé à plus de 95 kilomètres à l’heure dans le petit village de San Pietro que OH THOMAS ATTENTION c’est un véhicule qui est arrêté au milieu du circuit ! Heureusement les coureurs ont su éviter ce véhicule immatriculé “OPI OMI” (oscar papa india oscar mike india pour vous qui entendez mal Thomas), dont le propriétaire était en train de discuter des écarts entre les groupes avec les spectateurs du bord de la route !

La route de cette quatrième étape se poursuit sagement à travers les petites routes de Castagniccia, alors que c’est Florian Stéphan qui engage les hostilités, et vient la chercher, la castagne, en décidant de mener une forte allure dans le deuxième col de la journée. Mais je vous le rappelle, Damien Stéphan, le vieux briscard du peloton que l’on ne présente plus, notre fidèle Ratagaz, a plus d’un tour dans sa sacoche de selle, plus d’un câble à son vélo, plus d’un maillon à sa chaîne, et ne se laisse pas faire, et vient décrocher le sprint pour le GPM !

Nous entamons alors une portion plus plate, dans laquelle, Alexandre, nous pouvons admirer la vue sur les montagnes corses et la mer, et profiter du soleil radieux du jour ! Mais ce répit n’est que de courte durée pour les coureurs, qui attaquent le dernier col de l’étape. Dans cette première partie, nous avons cru, Thomas, à la création d’une échappée avec Florian Stéphan, mais il n’en est rien, Damien Stéphan ne s’avoue pas vaincu et le rattrape avant la fin du col. Et nous entamons dès à présent les pentes les plus raides de cette ascension, à plus de de 12%, que, OH, ET CA SAUTE ! REGARDEZ CE QUE NOUS VENONS DE VOIR THOMAS ! C’est un énorme cochon corse qui, surpris par la rapidité et les watts à faire rougir la centrale de Golfech envoyés par Florian Stéphan en pleine attaque, bondit sur ses pattes, et a presque voulu lui aussi tenter de rejoindre l’échappée, en venant frotter, jouer des coudes pour sa place avec les leaders du classement !

La route se poursuit sans encombre, alors que nous arrivons en haut du col, que Damien Stéphan a tenu à finir en solitaire, et que nous profitons des magnifiques panoramas offerts par cette petite route corse, et que la bascule nous découvre d’ailleurs la vue sur Corte et les massifs alentours.

Thomas, nous le redoutions, mais aucun incident n’est à déplorer pendant la descente sur Corte, malgré son secteur mauvais de 5km, qui je vous le confirme, était “bien graveule”. On a d’ailleurs vu Florian Stéphan le dire à la caméra, monté de ses fidèles chaussures : “Avec les converse c’est graveule !”. Les coureurs profitent du panorama offert par la suite de la descente, et prennent même le temps de s’arrêter admirer le panorama d’une table d’orientation, accessible uniquement en chaussettes du fait de sa pente qui en rend l’accès impossible aux chaussures à cales (aka. “Converse” comme l’a dit F.S.) des coureurs. L’arrivée sur Corte se fait étonnamment groupée, et les coureurs, je cite, “rincés”, “rôtis” vont bien profiter du repas et de la nuit de sommeil !

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