Après une très agréable soirée au camping de Meyrueis, nous repartons dans les monts de Lozère. Premier col après quelques km: le col de Perjuret, altitude 1030m. La vue au col et la descente sont sublimes. Les routes sont toutes magnifiques en règle générale, on se régale même si ça se mérite ! Pause midi à Florac bien animée. On repart pour une quinzaine de km de montée vers le Pont de Montvert notre destination du jour. Un cycliste léger en vélo de route nous double, Damien qui en avait sous la pédale prend sa roue et on ne le verra plus pendant quelques km ! Nous arrivons peu après 14h30, 60 km et 850 m de dénivelé au compteur. Nous roulons bien ! Le Pont de Montvert, 300 habitants, a deux pas de la source du Tarn, est en pleine effervescence estivale ! C’est animé et agréable.
Nous montons au camping municipal un peu au-dessus de la ville, il faut affronter l’employée municipale acariâtre qui en garde l’accès. Remi : “Bonjour, auriez vous une place pour nous pour la nuit ?” (Bougonnage) R : “pardon ?” Employée : “je regarde si j’ai une place” R étonné… E : “alors voilà pour une semaine vous serez à l’emplacement 25” R: “euh non c pour une nuit…” E : “ah ! Le 59 alors…” Bref nous sommes confus devant tant de sourire et d’amabilité et on file s’installer.
Il y a un accès direct au Tarn qui n’est ici qu’une rivière et forme des vasques qui se prêtent à la baignade. L’eau bien fraîche nous fait du bien !
Puis nous contactons le camping de demain – completalors qu’on n’a vu jusqu’ici que des campings à moitié pleins!
Heureusement pour nous il leur reste une (seule) place dimanche. Comme on y avait prévu jour de repos, on inverse et on fera donc repos ici demain ! (Le cerbère de “l’accueil” y consent).
Puis courses au village, glace, etc… On se sent ici pour la première fois “en saison” ! Et c’est aussi la première fois depuis le départ qu’on n’a ni table ni chaises !! Un jour quelqu’un m’expliquera sans doute pourquoi dans un camping ou on paye il n’y a pas de table de pique nique ni de papier toilette, alors qu’il y a tout ça dans le premier parc public (donc gratuit) venu…
Hier journée farniente : piscine, lecture, ping pong dans notre agréable camping à moitié rempli.
Ce matin il fait frais à 8h au lever : 11 degrés. On se dépêche un peu car il y a 80km au programme aujourd’hui mais rien n’y fait : la séance finale crème solaire aura raison de nos quelques minutes d’avance et il nous faut comme d’habitude 2h pour partir. Nous prenons les gorges de la Dourbie dans le sens descendant et le faux plat favorable nous accompagne pendant 40km jusqu’à Millau, mais vent contraire. On passe en dessous de Montpellier le Vieux, dont on aperçoit les hautes murailles de rochers depuis la Roque Sainte Marguerite. On cherche les cavernes dans les falaises, se demandant si elles ont abrité des hommes préhistoriques ?
A Millau, C’est l’heure de la pause déjeuner. Nous repartons en faisant un virage à 180 degrés vers les gorges de la Jonte. Du coup ça monte mais le vent est favorable. Tout le long depuis Millau, nous nous régalons des paysages magnifiques. Il fait bon, chaud mais sans excès. A Le Rozier, entrée des gorges, nous trouvons avec bonheur un robinet d’eau bien fraîche pour remplir nos gourdes pour les 20 derniers km. J’avais peur que la route soit une file ininterrompue de voitures, il n’y a personne ! Florian compte les quelques hollandais qui nous dépassent. Nous profitons du vol des vautours vers le belvédère même nom .
Nous avons tellement bien roulé que les 80km et 700m de dénivelé sont bouclés à 15h15 ! Arrivée au camping déjà connu puisque Rémi y a dormi avec Jean-Phlippe, installation, on file à la piscine municipale. Puis détour au village pour une viennoiserie pour caler un petit creux (chocolatine aux framboises, mmmmmhh).
La ville de Meyrueis est très belle et animée ! Le camping est calme et agréable au bord de la rivière et en plus il y a un forfait randonneurs à 15€ pour 4 ! Le rêve… Ils ont même des bières locales que l’on s’apprête à goûter !
Demain 60km en direction de Pont de Monvert avec un col au programme.
Ce matin nous sommes au pied du mur. Devant nous, 20 km et 1000 m d’ascension. Deux groupes se forment : papa et Florian / maman et Damien. L’allure est naturelle pour chacun. On monte à 10 km/h environ. La montée est bien revêtue, agréable, régulière. Très beaux points de vue. Nous sommes à 12h30 au col du Minier, altitude 1267 m. Nous y pique-niquons pour retrouver des forces !
Nous nous étions regroupés à la faveur d’un belvédère à 5 km du sommet et les enfants gagnent le sprint du meilleur grimpeur ! La descente est douce. Nous rejoignons la rivière Dourbie et prenons un café à la ville du même nom. Les enfants ne sont pas fatigués et font la course dans la descente en essayant de semer papa. Heureusement qu’il sait prendre les virages plus vite qu’eux car il faut s’accrocher ! Dans la descente toujours des vues magnifiques sur les gorges de La Dourbie et plus loin de la Jonte.
A l’arrivée, vers 15 h 30 au camping de St Jean du Bruel, installation – piscine – glace – douche. Tout le monde est content de la journée. 60 km / 1200 m Demain repos !
Ce matin réveil vers 8h30. Damien va chercher le pain pour le petit déjeuner à l’épicerie du village et les croissants à l’accueil du camping. Nous sommes prêts vers 10h30, malgré la crise récurrente chaque jour et chaque année pour que Damien mette la crème solaire.
Le vent a bien faibli mais est toujours favorable. Nous dépassons “A fond” quelques cyclistes amateurs qui ont eu l’audace de prendre la même route que nous !! Après quelques km se présente le 1er col du jour et c’est une agréable montée dans la fraîcheur matinale. La vue depuis le sommet est très belle, on peut même imaginer voir la mer ! Puis nous sommes sur un plateau, le causse, une belle petite route pour rejoindre le beau village touristique de La Couvertoirade, cité de Templiers. Nous nous attendions à une forte affluence mais c’est tranquille. En saison il doit y avoir du monde ! On y trouve une table de pique nique à l’ombre, merci Osmand.
Nous prenons le café à Le Caylar, bpf et ville en plein festival du voyage lent, nous y croisons d’autres cyclistes ! Une super descente sur Vissec, arrêt robinet car il fait chaud, et belle remontée dans la chaleur avec vue sur le cirque de Navacelles. Maman quitte le t shirt, les hommes le casque (juste pour la montée), le soleil cogne ! Au sommet nous faisons le détour par le belvédère sur le cirque, Florian dit qu’il l’apprécie plus que quand nous sommes venus en voiture ! Tampon bpf et ce sont les derniers km avec une belle longue rapide descente sur Aveze (à côté du Vigan) ou nous sommes ce soir au camping municipal.
Arrivée un peu tard à 17h compte tenu du kilométrage (80km), du dénivelé (1100m) et de la mini grasse matinée. Les parents montent les tentes tandis que les enfants filent à la rivière. Puis tout le monde se trempe dans l’eau délicieusement fraîche. Il fait 32 degrés ici. Les paysages ont bien changé depuis Lacaune ! C’est le causse, les Cévennes et on se régale sur les petites routes. Personne ne se plaint des difficultés du parcours.
Demain nous poursuivons (on avait prévu repos mais comme on n’a pas pédalé samedi…) vers St Jean du Bruel : entrée des gorges de la Dourbie. Avec un joli col de 1000m/20km au programme de la matinée.
Cette nuit et ce matin jusque vers 9h nous sommes bien contents d’être hébergés en chalet car dehors ça souffle et ça pleut. Mais nous sommes bien au chaud et au sec… On se prépare à partir du camping vers 10h30 mais le plafond est bas et gris et notre voisine de chalet nous demande si on a des imper bien étanches !
Nous allons au centre de Lacaune faire tamponner les cartes de route des enfants à l’office du tourisme (papy les a lancés dans la collection des BCN BPF et Lacaune est BCN). C’est la pleine “fête de la charcuterie”, il y a des défilés d’un tas de confréries, la découpe du cochon sous nos yeux etc…
On part vers 11h avec un fort vent dans le dos. Une première côte nous mène à un premier petit col, nous en collectionnerons quelques uns aujourd’hui. Puis nous sommes sur un plateau aux alentours des 900m d’altitude avant de redescendre sur une superbe petite route vers Brusque, étape de midi. Le ciel se dégage peu à peu. Nous passons du Tarn en Aveyron puis Hérault.
Nous avançons bien, il reste un col et 200m de dénivelé avant la descente finale. Vent dans le dos, tout le monde l’avale sans problème.
Arrivée vers 15h30 au camping de Ceilhes et Rocozel au bord d’un lac avec baignade et plongeoir. Le top pour les enfants. Le soleil est sorti mais, avec toujours ce vent fort, les parents renoncent à la baignade.
En tout aujourd’hui 65km 700m de dénivelé. Peu de réseau téléphonique. Demain direction Le Vigan avec passage à la Couvertoirade, Le Caylar et le cirque de Navacelles.
Hier soir nous chargeons tous les vélos pour être prêts à partir ce matin comme prévu. Lever 5h30 il ne pleut pas. On passe une demi heure à regarder les météos qui toutes prévoient la pluie mais ne sont d’accord ni sur les horaires ni sur les quantités… alors on décide de tenter notre chance. On reveille les enfants et on part confiants à 7h. Objectif : train de 8h à Montastruc qui arrive à 9h à Castres puis 70 km à vélo jusqu’à Lacaune. On sent les premières gouttes à la gendarmerie puis on s’arrête sous un arbre sur la route de Gragnague. On a fait 2km … c’est la grosse pluie.
Tant pis pour le train, papa stoppe une rare voiture, se fait remonter à Verfeil et revient en voiture chercher toute la famille. 8 h on est de retour à la maison !
Il pleut, il pleut.
On décide d’aller en voiture jusqu’à Lacaune en début d’après-demain. Le camping nous loue un chalet pour la nuit et la voiture restera là jusqu’à notre retour dans un mois.
Arrivée à Lacaune vers 16h. Toujours de la pluie, plutôt sous forme de grosses averses. Le plafond est bas. On regarde la fin de l’étape du tour à la télé. Puis piscine couverte (jouxtant le camping et comprise dans le prix, sous les averses toujours !). On aura même trouvé 5 minutes pour tester l’espace extérieur avec toboggans, entre 2 averses. Restaurant prévu ce soir pour fêter nos 17 ans de mariage !
Dernières soirées sur la terrasse à préparer les parcours : un qui fait, une qui regarde et critique…plus précisément elle garde un oeil sur les km et dénivelés, et épiceries ouvertes les dimanches.
Les enfants font leur stage de préparation à la montagne comme les pros : rando et vélo, après la semaine de vélo avec Papy en prime, ils vont être affûtés et les parents risquent bien d’être à la traîne !
C’est que, cette année, ça va grimper…il fallait pas demander de la montagne à Papa!
Hier nous nous sommes levés tôt pour partir visiter Rome. La dame du camping nous a amenés gentiment en voiture à la gare d’Anguillara à 10km. Une fois arrivés à Rome nous prenons le métro pour aller au Colisée. Les gens qui doivent informer pour savoir où faire la queue nous disent de faire la queue quelque part mais en fait ce n’était pas la peine et nous courons donc pour aller à la visite à temps. Malgré le manque d’organisation c’était très joli. Nous avons visité le premier étage. Nous avons appris que le Colisée a été construit en 8 ans quand il faisait les batailles navales des combats de gladiateurs avec et sans animaux, on achevait les condamnés à mort. À cause des morts de Gladiateurs pendant les spectacles nous avons appris qu’une morgue et un hôpital étaient assez proches. Une fois la visite finie, nous avons été manger dans une pizzeria. Nous avons ensuite continué notre visite vers la fontaine de Trevi très jolie malgré le monde. Nous sommes passés ensuite au Panthéon avec sa coupole ouverte, et à la place Navona, nous avons ensuite continué par le Castel Sant’Angelo pour aller à la place Saint-Pierre. Après avoir retiré nos testimonium (certificats de pèlerinage), nous nous promenons sur la place et attendons que papa ait fini sa sieste. Nous repartons ensuite faire les courses, nous prenons le train pour revenir au camping. Une fois à la gare, la dame du camping … . Baignade dans le lac au retour pour Damien et Florian.
Aujourd’hui nous nous réveillons à 6h45 petit-déj rapide puis nous avalons les 7 km pour aller à la gare de Anguillara. Nous montons dans un train qui était là plus tôt mais qui n’était pas censé prendre les vélos. Une fois arrivés à Rome nous prenons un cappuccino-café et nous mangeons des croissants pour le second petit-déj. Nous prenons ensuite le train pour aller à Pisa centrale. Nous changeons pour La Spezia. À La Spezia nous prenons le train express pour Gênes. Nous prenons le train suivant pour Cogoleto. Nous montons la côte qui nous sépare de l’hôtel. À demain!
Hier, nous partons tard du camping de Montefiasscone pour cause de petite étape. Après avoir pris un peu de chemin au bord du lac de Bolsena pour rejoindre Marta, nous empruntons la grosse route jusqu’avant Viterbo où nous prenons encore un chemin pour éviter la circulation. Une fois à Viterbo, nous faisons les courses à Coop et mangeons nos pizzas dans un parc. Le temps de faire tamponner les credenciales et de boire le café et nous repartons pour Vetralla. Arrivés à Vetralla, Maria Vittoria et ses 2 fils nous accueillent pour le goûter. Nous passons à la douche et partons voir le lac de Vico. Nous montons dans une cabane observatoire à oiseaux et en repartant, un monsieur qui faisait le barbecue nous invite à manger des ailes de poulet marinées et de l’ agneau. Après ce goûter pour carnivores nous faisons le tour du lac en voiture et rentrons à la maison où nous retrouvons Médard. Après le repas, nous dormons dans des lits. Nous sommes très heureux, 6 ans après, de revoir ces personnes qui nous avaient hébergés et sont devenus nos amis.
Le lendemain, pdj à 9h et départ vers 10h30. Nous mangeons à 12h30 à Sutri. Après cafés, cappuccino et pause credenciales, grosse montée, grosse descente. Nous arrivons au bord du lac de Bracciano et faisons les courses à Carrefour Market. C’est reparti pour 15 km sur la grand route. Les gens doublent n’importe comment mais on fait avec. Pause photos à Anguillara et arrivée au camping. Il se met à pleuvoir, nous nous abritons sur la terrasse d’un mobil home quand papa à l’idée de louer un mobil home. Nous demandons cela à la dame du camping qui nous dit qu’ils sont réservés mais elle revient une minute plus tard après s’être rendu compte qu’il y en avait un de libre. Douches, repas et cafés, thés et jeux.
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