Le coin de bivouac était vraiment agréable, dans le fjord. Nous repartons ce matin en longeant la mer.
Les chaumières sont de plus en plus nombreuses et belles. Le paysage varie plus, entre champs cultivés, bosquets, et cultures de sapins de Noël. 35 km jusqu’à Rodvig.
Après notre installation au camping nous filons à la plage pour les enfants qui n’attendent que ça. Ils jouent dans les vagues, l’eau est froide mais peu leur importe ! Au camping nous sommes à côté d’un couple de cyclo campeurs français avec un bébé et sa remorque.
Demain Koge, nous aurons terminé notre parcours à vélo sur cette partie du Danemark !

Hier journée de repos tranquille.
Ce matin nous anticipons un peu le réveil, 7h30 alors que d’habitude le réveil naturel est plutôt vers 8h, pour prendre le bac de 10h. Il est à 5 minutes à vélo du camping. Comme nous nous dépêchons, nous sommes prêts à partir vers 9h15 ! On attend donc le bac, bientôt rejoints par tous les cyclo campeurs du camping !
La traversée ne dure que 15 minutes, et nous voilà sur l’île de Mon. Le soleil brille, il y a un vent raisonnable. Nous passons un grand pont pour changer d’île à nouveau et pique niquons au port de Kalvehave. Il y a des tables et des jeux d’enfants !
Il ne reste alors qu’une vingtaine de km, serpentant de chaumière en chaumière, pour rejoindre notre bivouac “officiel” de ce soir, 4 km au nord de Praesto. C’est une belle étendue d’herbe verte et bien coupée en bord de mer, à l’écart de la route, avec table de pique nique… Nous avons fait le plein d’eau en ville, ne manquent que les toilettes… C’est presque parfait !!!

 En attendant le bac  Les chaumières Pique nique au port après passage du pont en arrière plan
Le bivouac de ce soir
  Bronzage sur la table du bivouac  

Revoilà le soleil !! C’est le cri de joie de la journée !
Mais reprenons dans l’ordre :
L’aire de bivouac est superbe, au bord du lac Sonderso. C’est sauvage et calme. Des petits abris sont construits, nous plantons les tentes à côté. Les abris nous parent du vent pour le repas. Un peu plus loin il y a un bâtiment avec des toilettes. Extra ! Ce matin nous sommes réveillés par les cris des oies sauvages qui volent en formation. Le soleil baigne la tente, quel bonheur ! Nous décollons comme d’habitude vers 10h. Nous passons au centre de Maribo, jolie ville. Le Danemark semble paisible. Le vent est faible. Nous pique niquons à Guldborg, sur une table dans le joli petit port. Nous passons le pont basculant et déjà nous changeons d’île. Florian monte sur le follow-me pour les 10 derniers km. Ce soir nous sommes dans un agréable petit camping au bord d’une petite plage à Stubbekobing. Le camping est assez cher mais tout est inclus : douche chaude, machine à laver (elle a tourné dès notre arrivée !), cuisine, frigo (les danois n’ont que du lait frais, pas pratique…), salle à manger, tables et chaises, cafetière,… Parfait !
50 km aujourd’hui.
Voilà une semaine que nous sommes partis. Nous sommes à une centaine de km de Copenhague. Demain repos puis bac pour rechanger d’île, direction Praesto. Puis probablement Rodvig et Koge, d’où nous prendrons le train pour Copenhague et aller faire une bise à Maud.
Merci pour tous vos messages que nous lisons tous les jours avec plaisir. Je profiterai du jour de repos demain pour envoyer de nouvelles photos.

Le vent se calme dans la nuit, la tente arrête de battre.
Le ciel est gris ce matin mais des trouées s’annoncent. Les enfants sont impatients de prendre le ferry pour le Danemark. Nous embarquons vers 12h30 pour 45 minutes de traversée.
L’arrivée au Danemark se fait sous des éclaircies, c’est de bon augure ! Ce soir nous dormons à une aire de bivouac aménagée près de Maribo.
Ici comme en Allemagne ni le blé ni le colza n’est moissonné.

35 km aujourd’hui, que Florian a fait seul.

Entre gris clair et gris foncé. C’est le thème de la journée.
Avec un gros vent de sud ouest. Lever avec la bruine, ça cesse un peu le temps de plier. Départ retardé, vers 11h, direction Heiligenhafen. Un camp militaire sur notre route, que nous n’avions pas repéré sur la carte, nous oblige à un détour. Nous voilà pour le repas de midi à Heiligenhafen, après 30 km.
Vu la météo nous optons pour un repas au chaud. Nous nous dirigeons ensuite vers l’île de Fehmarn. La traversée du pont (sur la piste cyclable séparée de la route par un muret) restera dans les mémoires. Vent de côté violent, manche à air à l’horizontale. Nous devons mettre pied à terre et traverser à pieds tellement le vent est fort. Seules les piles du pont nous laissent un bref répit ! Et la vue sur la mer en dessous… Avec les averses au loin… On se croirait au cap Horn !
Nous trouvons un camping (hors de prix…) de l’autre côté du pont. Le vent souffle toujours et il nous saoule. Difficile de monter la tente dans ces conditions! La douche fait du bien.
Au final aujourd’hui 45 km. Demain nous traversons pour le Danemark !

Journée de repos tranquille, au bord de la mer.  Sehlendorf n’est pas du tout une station balnéaire à la française, juste quelques cafés en bord de plage et c’est tout. Le camping est énorme, il donne sur la plage. De beaux jeux d’enfants avec tyrolienne !
Nous passons une partie de la journée à la plage; nous sommes interrompus à midi par un orage (!!) et nous l’avions vu venir, juste à temps pour se réfugier sous la tenté pour une partie de tock. Nos voisins cyclo campeurs arrivés sous les cordes sont moins chanceux… Retour à la plage après l’orage. Châteaux de sable, lecture, broderie, harmonica… Une journée cool!
   

Compte rendu en vitesse, la soirée est perturbée par la pluie …
Ciel gris au lever, il se met à pleuvoir pour le petit déjeuner. Nous le prenons sous le chapiteau du camping. Puis la pluie cesse et nous partons. Nous laissons passer un grain quelques km après le départ et c’est ensuite à peu près sec.
Pique nique à Plon. L’après midi se tient à peu près sec malgré quelques gouttes de temps en temps. De gros nuages circulent, poussés par un vent du sud ouest qui nous est également favorable. Florian abdique et monte sur le follow me pour les 10 derniers km. Il faut dire qu’il y a quelques petites bosses cet après midi.
Puis nous arrivons à Sehlendorf où nous découvrons la mer !  Une belle grande plage de sable, l’eau est claire… Mais le ciel reste menaçant. Ça n’empêche pas les enfants d’aller à l’eau ! La pente est très douce, ils ont pied loin tandis que nous les surveillons en imperméable sur la plage…
Il fera meilleur demain ! Nous l’espérons car nous prenons un nouveau gros grain pour le repas…
Aujourd’hui 45 km. Demain repos.

Nous passons une bonne nuit de sommeil, malgré quelques averses. Ce matin le ciel est gris mais nous cheminons au sec jusque vers midi. Une bonne bruine se met alors à tomber pendant que nous faisons les courses. Ça se calme et nous pouvons pique niquer sur des bancs dans l’enceinte de l’école. Il faut voir la taille des parkings à vélo, c’est autre chose qu’en France ! Café puis c’est reparti.
Nous sommes dans la campagne, nous traversons quelques bois ; c’est tout plat.  Les maisons sont en briques rouges, les jardins très bien entretenus. Nous voyons une biche et son faon. Hier nous trouvons des guignes noires, délicieuses. Aujourd’hui des framboises. Le ciel reste menaçant mais nous épargne. Il ne fait pas froid, 18-19 degrés.
Nous arrivons au camping de Stocksee, au bord du lac, vers 16h30. 50km moins 15 pour Florian en follow me. À peine installés il se met à pleuvoir, nous nous réfugions sous la tente et entamons une partie de tock en attendant que ça passe. Il ne pleut pas assez longtemps pour la finir. Les enfants veulent absolument aller au lac, ils se trempent alors que la pluie recommence ! Direction les douches. Puis nouvelle averse alors que nous nous apprêtons à préparer à manger, décidément nous n’allons pas pouvoir profiter de la belle table à côté de laquelle nous nous sommes installés ! Je crois que le repas va se faire sous la tente commune à disposition…
Demain Sehlendorf, au bord de la mer!

Départ hier matin à 7h30 de la maison sous un ciel gris mais sec. Papi Alain et mamie Bernadette sont venus nous dire au revoir. Nous montons la première côte direction Toulouse puis c’est ensuite plat jusqu’à la gare. 2 heures et 25 km plus loin, nous y sommes, largement en avance pour le train de 10h45. Il est pile à l’heure, un peu de stress pour monter vélos, bagages et enfants dans le train qui ne s’est pas arrêté aux repères prévus. Mais ouf, nous y voilà, et oui papa, nous avons tout, nous n’avons rien oublié sur le quai, vraiment !
Le train arrive à l’heure voire en avance. Le changement Austerlitz – gare de Lyon se passe sans encombre et rapidement, d’autant que, contrairement à Toulouse, il n’y a pas d’escalier à franchir !
À Bâle nous découvrons une autre philosophie du vélo. Des ascenseurs dans la gare… Le train de nuit pour Hambourg a deux voitures vélo soit 40 places, numérotées, et c’est complet ! Une grande porte permet d’y accéder… C’est large, il y a la place pour manœuvrer les vélos… Un rêve pour un cycliste français ! La nuit se passe très bien et nous voici à 8h30 à Hambourg gare centrale ! Petit déjeuner avec les viennoiseries allemandes et nous mettons en route vers 10 heures sous les cris des enfants : “super les vacances commencent ! ” La traversée des beaux quartiers de Hambourg est un régal, le long de grands parcs et avec des pistes cyclables omniprésentes. C’est dimanche matin, Hambourg dort sauf les joggeurs et cyclistes. 15 à 20 km pour sortir de la ville sous un ciel hésitant entre éclaircies et gros nuages qui lâchent quelques gouttes de temps en temps. Il fait 20 degrés. Nous trouvons un coin pique nique avec jeux d’enfants, un salon de thé-café-glaces et nous arrivons au camping un peu avant 15 heures. Les enfants se précipitent pour monter leur tente puis filent aux beaux jeux d’enfants. L’herbe ici n’est pas grillée comme à Toulouse ! Ce soir nous fêtons le début des vacances et notre anniversaire de mariage un peu en avance en dînant au restaurant. Demain direction le lac de Stocksee.

40 km sommes à Itzstedt. Les enfants ne sont pas fatigués !

Cap au Nord cette année pour un parcours en Allemagne et Danemark.
Départ samedi matin, vélo jusqu’à Matabiau puis 22 heures de trajet en train jusqu’à Hambourg…
C’est reparti pour de nouvelles aventures, et cette année, chacun sur son propre vélo !

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