Hier nous restons à Montbéliard. Visite du musée de l’aventure Peugeot le matin, qui plaît beaucoup aux enfants ! L’après midi,  petite promenade dans Montbéliard sous les gouttes.

Ce matin nous prenons le train direction Mulhouse. La correspondance à Belfort nous permet d’aller chercher 2 bpf tout en jetant un œil rapide à la vieille ville. Le responsable de la gare nous propose de lui même de nous faire franchir les voies au passage de niveau pour nous éviter les escaliers,  quel luxe !
Nous descendons à Colmar (bpf) et y pique niquons. Les gouttes s’invitent au dessert mais nous décidons quand même de faire notre petit circuit Colmar-Riquewihr-Ribeauville-Selestat, pour les bpf et le plaisir des yeux, on ne s’en lasse pas !
Nous reprenons le train à Selestat avec des horaires qui marchent bien. La correspondance à Strasbourg (bpf) nous permet d’acheter un kugelhopf pour le goûter ! Arrivée prévue à Roeschwoog vers 17h30 puis 13km jusque chez Sébastien et Christelle.
Du coup pour aujourd’hui nous avons chassé 5 bpf !
 

BPF : Salins les Bains

Ce matin il y a un beau soleil. Nous séchons les tentes et les enfants font un petit plouf dans le lac avant le départ. Nous partons en direction de Besançon. Le paysage est très rural, il y a très peu de villes et encore moins de magasins. Nous trouvons tout de même une petite épicerie pour acheter quelques fruits pour le pique nique. Les clochers sont typiques de la région, en forme de cloche. On pique-nique en pleine foret de Joux avant de rejoindre ” Le Bas de la Côte ” ( nom du hameau) mais c’est vraiment plus tard dans l’après midi que nous faisons une superbe descente sur Salins les Bains (bpf), dans un trou entre deux montagnes, gardée par des forts sur les hauteurs. Un bout de voie verte et nous sommes à Mouchard vers 14h30. Nous avons deux heures avant le train pour Montbéliard (correspondance à Besançon). Un café ouvert, des boissons, une belote et c’est presque l’heure !

Ce soir nous rejoignons Matthieu à Montbéliard, on espère avant l’orage !! Demain… A voir suivant la météo.

BPF : Les Hôpitaux Neufs, Saint Point Lac

Départ ce matin de Montricher sous un beau soleil. Dès le 4ème km nous attaquons la montée du col de Mollendruz. 8km de montée bien régulière à 5% et superbement revêtue. Ça passe bien. Petite descente sur le lac de Joux puis nouveau col de 5km, ce sera le dernier. Nous repassons en France peu avant le sommet. Puis c’est une descente de 10km sur Mouthe, ville fantôme après les villages suisses tous animés et actifs, vivants. Nous y pique niquons, et décidons de faire un détour via “les Hôpitaux Neufs”, bpf. Nous longeons le Doubs qui n’est qu’un ruisseau, sur un faux plat descendant, vent dans le dos. Ça roule tout seul !! Puis c’est l’arrivée sur le lac de St Point (bpf aussi).  Entre temps le ciel s’est couvert et nous nous baignons sous les nuages et même quelques gouttes, mais c’est bien mérité !!Demain et les jours suivants nous modifions l’itinéraire pour cause de forte pluie annoncée lundi et mardi. Arrivée sur Montbéliard (chez mon ex collègue Matthieu) prévue demain soir en vélo + train.

66 km  850m

Nous prenons le café au bivouac à Lélex avec nos voisines cyclo voyageuses, l’une d’elle habite Castanet (banlieue de Toulouse) ! Elles viennent de Munich et vont à Grenoble puis dans le Gard.

Le bivouac est super calme mais aussi super humide dans notre petite anse de la rivière Valserine. Le matin est ensoleillé. Nous comptions sur le boulanger du village pour compléter notre petit déjeuner, mais à 10h il n’a déjà plus ni pain ni viennoiseries ! Il nous explique que c’est la faute à Macron…
Nous partons dans la montée, bien régulière et très belle, paisible, tant que Florian s’y voit bien venir s’y installer avec sa guitare ! (C’est lui qui l’a dit!). Nous sommes tous conquis par le Jura ! Petit à petit nous rattrapons les nuages et c’est la bruine puis une petite pluie. Nous passons en Suisse vers 1200m d’altitude à “La Cure” puis un petit col (la Givrine) quelques km plus loin. Le temps de s’habiller en haut du col et le soleil revient ! A peine en haut du col nous voyons déjà une voie de chemin de fer suisse, réseau super développé dans le pays. Pique nique sur une superbe aire “à la suisse” avec de beaux jeux d’enfants, y compris tyrolienne bien sûr.
Après le repas nous poursuivons la descente avec des vues magnifiques sur le lac Léman et le jet d’eau de Genève. Mais l’après midi est loin d’être plat, nous devons franchir plusieurs bosses pour arriver à Montricher. A Bière, la fontaine fantasmée n’existe pas ! En revanche il y a une grosse caserne de militaires avec certains qui passent le permis tank en s’exerçant au parcours slalom !
Heureusement pour nous, nous avons un bon vent dans le dos. Les enfants surmotivés d’arriver chez les amis lâchent les parents dans les derniers km. Puis nous sonnons à la porte, c’est le plaisir des retrouvailles avec Delphine et ses filles. Il faudra attendre quelques heures pour retrouver Cédric qui travaille.
Vendredi c’est repos, papotage, musique pour Florian qui a trouvé une guitare, repas faisant honneur à la gastronomie locale pour le plaisir des sportifs gourmands (fondue au gruyère de Montricher, meringues double crème , fromages locaux, etc…) , et encore papotage avec le Mont Blanc en toile de fond ! Et oui, retrouver les amis, c’est avant tout le plaisir d’être ensemble et de se raconter les événements du quotidien des 2 années écoulées sans se voir. Finalement le temps ne nous change pas trop et on se retrouve toujours comme si on s’était quittés la veille, ce sont les enfants qui nous rappellent que les années passent, on va maintenant avoir un groupe d’ados…!

Ce matin une grosse journée nous attend, devant nous le Jura!
Pour nous donner du courage, Florian va nous chercher du pain et des viennoiseries à la boulangerie près du camping. Les enfants se préparent rapidement et nous partons. Quelques centaines de mètres le long du Rhône, nous le traversons et paf! A gauche dans la bosse.
Au sommet vue magnifique sur les Alpes. Le plein d’eau au cimetière et c’est reparti. Pause déjeuner à Bellegarde sur Valserine, le “trou” avant de remonter en direction de Lélex. Les premières pentes après le café sont les plus rudes, ça s’adoucit ensuite pour monter gentiment avec de superbes paysages, au pied d’une barre montagneuse, le Crêt de la neige,  jusqu’à 900m d’altitude.
Pause achat de fromages locaux à Chézery en cours de route  (morbier, comté à la fromagerie locale + une bouteille de pétillant pommes/framboises fraîche pour les grimpeurs). Arrivée à Lélex, ouf! tampon pour les cartes de route à l’office du tourisme, qui nous indique notre coin de bivouac du jour “Avec l’autorisation spéciale de la mairie!” Merci à eux (nous les avions contactés auparavant…).
Courses, glace/bière, plein d’eau au cimetière et on va à notre coin bivouac. C’est une belle prairie au bord de la rivière, et nous aurons même la compagnie d’autres cyclo campeuses ce soir ! Damien râle : elles nous ont piqué la table de pique nique !!

60 km    1100 m dénivelé

Hier matin nous sommes réveillés par l’orage, qui donne une belle pluie mais passe rapidement. Nous pouvons aller faire les courses au village au sec. Le ciel se troue peu à peu dans l’après midi. Il prend à papa l’idée de  changer la roue de Damien qui grince depuis le début du voyage. Il y a un vélociste à Charavines à 2km (et une montée) du camping, qui a une roue qui peut convenir. J’aurais mieux fait de m’abstenir ! Il faudra plusieurs tentatives et un renforcement du fond de jante pour arriver à avoir une chambre qui n’explose pas à la base de la valve ! (Pincement par le fond de jante sur cette jante simple paroi). Une fois le problème résolu (avec plusieurs allers-retours chez le vélociste et une ampoule dans la paume de la main à force de pomper pour gonfler!!), il est presque l’heure de partir au restaurant pour l’anniversaire de maman. On se régale d’os à moelle, de gaspacho, de ravioles ! Jamais vu une carte des vins aussi fournie, un vrai annuaire !

Ce matin il fait gris. Les enfants traînent pour se lever et ranger leur tente. La chambre à air de Damien n’a pas explosé pendant la nuit, ouf ! Conseil pris par téléphone auprès du vélociste (qui a contribué hier et fourni 2 chambres gratuitement, sympa !!), feu vert est donné pour partir. Il semble que le remplacement d’une chambre Schrader par une Presta décidé par papa ait porté ses fruits. On fait d’abord 25km dans les collines (avec arrêt chez un autre vélociste pour reconstituer un stock de chambre de rechange + acheter un nouveau cuissard pour Damien, le sien partant en lambeaux…) puis nous rejoignons la ViaRhôna. C’est une vraie autoroute à vélos, bien faite, qui relie le Léman (Genève) à la Méditerranée. Les voyageurs sont nombreux. Nous filons bon train. À midi, il nous faut chercher pour trouver un banc libre pour pique niquer ! Le paysage est joli, les montagnes sont devant nous. Nous passons sur des morceaux de ViaRhôna que nous n’avons pas pris en 2013 soit qu’ils étaient fermés soit pas encore réalisés. Puis voici Seyssel, 90km aujourd’hui !! Arrivée à 16h, nous avons bien roulé (20km/h de moyenne). Nous avons vu 3 départements aujourd’hui : Isère, Ain, Haute Savoie.

Nous avons dormi à Seyssel en 2013 mais dans un autre camping, on évalue chaque camping de la ville ! Le camping est idéalement situé le long du Rhône et de la voie verte, légèrement en amont de la ville. Il est plein de cyclo voyageurs !!

Demain direction le Jura.

Bivouac très agréable au calme dans la montagne. Nous repartons pour 1km de montée avant d’atteindre le tunnel du Mortier, interdit à la circulation mais franchissable à vélo. De l’autre côté, le panorama sur les Alpes en face et Grenoble et l’Isère en bas, dans la lumière du matin, est saisissant. La descente est tout aussi superbe. Elle se fait sur une toute petite route non entretenue car fermée à la circulation. Une portion a été emportée par un éboulement de terrain et une piste a été faite à la place sur quelques centaines de mètres. Ça passe sur les vélos. Le reste c’est le bonheur d’une route où nous sommes seuls, avec des trouées de paysage grandiose. On doit juste faire attention à éviter les trous.
Plus bas on rejoint le dernier village desservi et c’est une belle descente à vive allure. On franchit l’Isère puis, après les courses et le pique nique, on navigue dans les collines jusqu’au lac de Paladru. Quelques nuages arrivent mais nous filons à la baignade après avoir installé les tentes. Juste à temps car à peine séchés voici l’orage ! Une belle pluie rapide mais intense.
Ce soir le plafond est bas et il fait frais. Pour demain les prévisions diffèrent entre Météo France et Météo Blue (plus pessimiste), on verra !
Demain c’est repos en tous cas.

Hier après-midi à la piscine il fait très chaud (35°) et encore au moment de se coucher. Quelques gouttes dans la nuit et ciel couvert, plafond bas ce matin. Nous partons en direction de Pont en Royans, belles maisons suspendues au-dessus de la rivière.
Puis nous attaquons la longue remontée des gorges de la Bourne. Jolie route étroite dans les gorges mais un peu de voitures. Arrivée à 14 h à Meaudre, nous rencontrons Jean-Yves et sa famille. Il vient d’être grand-père à nouveau et ne peut pas nous héberger comme prévu au départ.
Nous prenons une boisson fraîche ensemble puis allons nous rafraîchir dans la piscine municipale d’Autrans. Nous en repartons vers 18 heures pour la montée finale vers la station de La Sure déserte où nous avons décidé de bivouaquer cette nuit.  Altitude 1260 m. Plus de 1000 m au-dessus de ce matin ! Il fait frais ce soir 13°. Au total 55 km 1250 m de dénivelé aujourd’hui.
Le soleil a fini par sortir et c’était une très belle étape (encore).

BPF : Col de la Machine

Les enfants passent la nuit d’ avant hier à la belle étoile devant leur tente, profitant du camping calme et sans lumière. Florian récidive hier soir mais rentre rapidement dans la tente à cause des moustiques !

Nous reprenons les vélos ce matin directement dans le pied du col de Bacchus. C’est parti pour 11km de montée et 600m de dénivelé.  Tout le monde monte fièrement. Au sommet (altitude 1000m) il reste 25km de descente vers St Jean en Royans. 10km plus loin un carrefour marquant le col de la Bataille nous interpelle. Nous faisons un point carte et décidons que papa+Damien feront une boucle supplémentaire via le col de la Bataille et surtout pour aller chercher le tampon au col de la Machine, bpf. Maman et Florian descendent directement à St Jean.

C’est parti pour 8km de montée et 600m de dénivelé. Le début du col est rude à 7-8% tandis que la fin est bien plus plate. Au sommet, passage d’un tunnel et la vue se découvre de l’autre côté, magnifique. Nous poursuivons sur des monte-descend, casse pattes, entre 1100 et 1300m d’altitude. Puis c’est le dernier col, le col de la Machine , qui, dans notre sens, se franchit… en descente !! Tampon, coca et diabolo menthe au col puis la descente nous offre une extraordinaire route en corniche avec des vues splendides sur le Vercors ! Le détour valait le coup !!! Arrivée à St Jean vers 14h, on retrouve maman et Florian qui ont fait les courses et planté les tentes, super !!!

Au total aujourd’hui 65km et 1300m de dénivelée pour papa et Damien, 40km et 600m de dénivelé pour maman et Florian. Demain direction Autrans.

Agréable soirée à discuter avec notre hôte Christian qui prépare un voyage à vélo en Asie.

Réveil sous un ciel gris. On démonte la tente des enfants mais pas celle des parents, par précaution, jusqu’à l’heure de partir. Bonne idée ! Pendant le petit déjeuner, il nous faut nous y replier dare dare car de grosses gouttes commencent à tomber. C’est de courte durée et nous pouvons partir un peu avant 10h. Un détour au village pour tamponner les cartes de route des enfants : boulangerie pas de tampon, Vival non plus, c’est finalement l’esthéticienne qui nous sauvera ce matin !
On file bon train sur la belle voie verte en faux plat descendant jusqu’à Pouzin. On franchit le Rhône et nous passons dans la Drôme. Devant nous se découpent de plus en plus visibles les montagnes du Vercors, mais derrière nous, c’est de plus en plus gris. Des gouttes ne tardent pas à tomber et nous trouvons refuge sous un hangar juste au moment où le plus gros de l’averse se met à tomber! Nous y resterons environ 40 min. Nous signalons notre présence au propriétaire de la maison d’en face… pas un mot. Encore moins une invitation à rentrer au sec ou à boire un café,  ce n’est pas tant le café que le geste que nous aurions apprécié …mais nous ne sommes pas dans les pays de l’Est !!
Nous repartons vers midi sous les dernières gouttes. L’averse a bien mouillé, la route est trempée. Nous bénissons nos garde boue qui gardent nos fesses au sec ! La route jusqu’à Crest est un peu trop grosse et passante et vent de face à notre goût. La bande latérale fait office de piste cyclable. Nous sommes à Crest vers midi et demie, une pizzeria nous accueille pour manger au sec. On se régale bien (Damien prend une pizza tartiflette !!) et pendant ce temps là, le soleil fait son retour ! Nous devons donc mettre la crème solaire avant de ré-enfourcher nos vélos ! Il reste une quinzaine de km jusqu’à Beaufort sur Gervanne terme de la journée.
Le Vercors se dessine devant nos yeux. La fin est en montée mais c’est court et pas trop pentu. C’est l’amorce de la montée au col de Bacchus.
Accueil agréable au petit camping à la ferme “domaine de Belonne”, tout à fait le genre de structure qui nous convient… ne manque que le lave linge ! Mais il y a piscine, bière fraîche locale, clairette du Domaine ( peut-être pour l’apéro ?…) , pain le matin, table et chaises !

Demain repos avant de monter le col de Bacchus en direction de St Jean en Royans. 

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