Lever sous un superbe ciel bleu, il fait chaud des le matin sur notre emplacement en plein soleil !

Nous plions puis descendons à la plage dans l’espoir d’un petit plouf matinal rapide… Mais la plage est fermée ce matin ! Tant pis, nous repartons (sans même râler !!) direction la Belgique. Passage de notre famille à Anor (“une famille Anor”, pour ceux qui dorment…), nous profitons de cette dernière ville française pour nous délester d’un kilo de revues qui nous servaient d’activités pour le train… (Papy Jean-Philippe, surveille ta boite aux lettres…) Puis c’est la frontière Belge. Peu après la frontière, nous prenons un superbe Ravel (voie verte locale) sur une ancienne voie ferrée jusqu’à Chimay. Comme inscrit sur un panneau, c’est “le beau vélo de Ravel”… Pause déjeuner a Chimay, le centre ville est très joli, nous prenons le temps de flâner un peu autour d’un café. Il fait un temps superbe, 30 degrés. Nous repartons pour les 15 km de l’après midi sur les routes collineuses. Arrivée à Couvin, 45 km /350m de dénivelé. L’office de tourisme nous indique la piscine, et nous y allons avec délice en attendant de rencontrer notre hôte du soir. Vers 17h30, nous nous présentons à la porte de Françoise qui nous réserve un très bon accueil.

Demain retour en France, étape à Fumay. Une grosse étape de 53km est prévue, majoritairement en Ravel.

Vendredi 15 juillet, nous quittons la fête de famille peu avant la fin pour nous faire accompagner à Toulouse par papy Jean-Philippe. Marianne nous prête son appartement pour la nuit, ce qui nous permet de nous lever un peu moins tôt demain matin pour prendre le train de 6h40. En arrivant, première péripétie : là chambre à air de la roue arrière du vélo de Rémi est éclatée! Réparation sur le trottoir à 22h30 … Puis nous prenons possession de nos chambres pour la nuit.

Samedi 16 juillet
Nous dormons peu, avec la tension du départ. Lever 5h15 pour décoller un peu avant 6h direction gare Matabiau. Le temps de discuter avec un couple de cyclistes anglais qui prennent le même train que nous et déjà le train est annoncé. Il est presque vide et c’est “trop facile” d’installer vélos et sacoches calmement dans le train ! Petit déjeuner et c’est le long serpentin Montauban, Cahors, Brive, Limoges, Orléans, Paris-Austerlitz enfin arrivée 13h45 avec 25 minutes de retard. Notre correspondance à gare du Nord part à 14h50, largement le temps de changer de gare et même d’acheter au passage une chambre à air pour remplacer celle éclatée hier.
Notre TGV part à l’heure, l’espace vélos est bien aménagé. Arrivée à Valenciennes prévue à 16h34 mais vers 16h un caténaire arraché entre Douai et Valenciennes est annoncé … Du coup on nous débarque en gare de Douai. On nous promet un bus qui n’arrivera jamais et finalement nous prenons le TER de 17h40 pour Lille. Correspondance à 18h35 pour Valenciennes. Aucun problème pour nos vélos qui sont bien accueillis dans ces TER, on peut même laisser les sacoches dessus ! L’heure étant avancée, nous décidons de poursuivre dans ce TER et de nous avancer pour l’étape de demain. Nous descendons à 20h11 à Avesnes sur Helpe et 4 km plus loin nous sommes au camping pour la nuit ! Ouf ! Il fait doux et jour plus tard qu’à Toulouse.

Dimanche 17 juillet
Nous passons une très bonne nuit au calme et dormons jusqu’à 7h d’une traite ! Nous prenons notre temps puisque notre étape d’aujourd’hui qui devait faire 50km à été réduite de moitié suite aux péripéties d’hier !
Départ vers 11h, courses en ville et c’est parti. 25 km plutôt vallonnés, tout le monde roule bien voire très bien. Moyenne 15km/h. Nous passons dans de jolies villes de briquettes rouge et la prononciation des localités devient aléatoire : Etroeungt, Wignehies,… Nous remarquons l’accent du Nord et la sympathie de plusieurs personnes et automobilistes pour nous.
13h, nous arrivons à Fourmies, base de loisirs de l’étang des Moines. Pique nique et baignade dans l’eau fraîche (19 degrés). Il fait bon 26 degrés et le soleil tape dur quand il se montre. L’impression est au beau temps. Après la baignade nous montons planter la tente et redescendons goûter au lac !
Demain nous passons en Belgique direction Couvin.

 

Cap au Nord encore cette année, mais moins loin !
Malgré une petite incursion en Belgique, nous resterons « sous » la frontière : nous avons prévu de rallier Valenciennes à Strasbourg (précisément Stundwiller, au nord de Haguenau) au gré des cours d’eau et voies vertes jusqu’au sud de Nancy. Il faudra bien traverser les Vosges (Rémi a trouvé un col abordable) pour retrouver Colmar et remonter la route des vins.
Cette année encore, chacun sera sur son vélo, et, comme on est rodés, on ira (et reviendra) par le train!
Départ le 16 juillet, Retour le 12 Août!

Et voilà, nous sommes rentrés samedi soir après 22h de train, dont plus d’un tiers en train de nuit. Nous avons profité de notre halte de 2h à Paris pour dévaliser la première boulangerie venue et nous assurer, entre autres, un bon goûter.
Les enfants sont chez Papi et Mamie, et les parents retournés au travail…Et oui, les meilleures choses ont une fin :cry:.
Nous espérons vous avoir fait voyager avec nous et vous avoir donné envie d’aller visiter le Danemark et Copenhague.
Quant à nous, il nous faudra revenir pour faire la partie du voyage non réalisée le long de la côte allemande et à travers les lacs qui nous ont appâtés à Fûrstenberg.
Merci pour vos commentaires, consultés et relayés aux enfants.
A bientôt pour un nouveau voyage !
Kitou, Rémi, Damien et Florian (qui galope comme si de rien n’était, même si on garde l’attelle par précaution encore jusqu’à la rentrée)

Les activités des derniers jours :
Mer, baignade, transferts en bus et train, visite de Berlin.   photos
Florian va de mieux en mieux. Hier et avant hier il a pu retirer son attelle pour se baigner. L’endroit était très agréable, des lacs avec plein de points de baignade. La météo aussi.
Départ du train de nuit ce soir à 22h15.

Hier journée très venteuse. Nous allons à une première plage fermée pour cause de trop grosses vagues. Nous trouvons ensuite une plage abritée à la mer calme. Dernière baignade dans la baltique. Le vent souffle toujours aussi fort, toute la nuit et encore ce matin. Lever de bonne heure pour prendre le bus de 8h26. Nous sommes largement en avance. Ce bus a une remorque qui peut prendre une quinzaine de vélos! C’est royal. Il y a du monde dans le bus, il nous faut une heure pour rejoindre bergen. Nous avons rdv à l’hôpital à 10h15. Une visite presque pour rien, tout va bien, juste un examen sommaire, pas de radio. Le médecin nous dit que pour un enfant de cet âge, une fracture de la clavicule est totalement bénigne. Dès qu’il n’a plus mal et d’ici 2 semaines au plus tard il pourra retirer l’attelle. Elle sert surtout à maintenir son épaule en place pour qu’il n’ait pas mal et pour “faire plaisir aux parents, montrer que les médecins ont fait qqchose…”!
Il y a un train toutes les heures en direction de Berlin. Nous partons à 11h26. Ascenseurs pour accéder aux quais avec les vélos… C’est un train régional et c’est byzance pour le cycliste. De larges portes à niveau, un espace gigantesque pour x vélos, à plat sans les suspendre. On peut même laisser les sacoches dessus!
Changement à Stralsund, nous quittons alors l’île de Rugen. Re changement à Neustrelitz, la correspondance est trop courte avec nos vélos et notre train a quelques minutes de retard, il nous faut attendre le train suivant, dans une heure. Juste le temps d’aller en ville prendre un café !
Nous arrivons à Furstenberg/Havel vers 15h15. Le temps est un peu lourd et bien plus chaud qu’au bord de la mer. Il fait 26 degrés, sans vent. Hier 20. Nous sommes au bord d’un lac et juste à côté d’une zone de baignade avec jeux d’enfants et plongeoir, ce qui ravit Damien ! L’eau est annoncée à 25 degrés, hier 19.
Le transfert s’est donc très bien passé.
Pour ce soir nous trouvons ce dont nous “rêvons” depuis plus de 3 semaines : un POULET RÔTI !!!

Nous sommes ici jusqu’à vendredi matin, nous prendrons alors le train pour passer la journée à Berlin et prendre en suivant le train de nuit pour Bâle, Paris puis Toulouse.

Florian a passé une très bonne nuit et va de mieux en mieux. Il a un peu couru aujourd’hui. Il ne s’est pas plaint de son épaule et se tient droit (photos). Nous avons passé la journée à ne rien faire. Plage cet après midi avant l’orage.

Mail reçu aujourd’hui :

“Toujours au même camping, pas trop le choix car peu mobiles même si Florian peut faire quelques kilomètres sur le folowme.
Courses à 5 km avec Damien, à vélo.
Rendez-vous est pris  à l’hôpital de Bergen le 18 août pour contrôle normal de la clavicule de Florian.
Occasion alors de se rapprocher de Berlin : bus, à 2 km du camping, avec remorque pour vélos, jusqu’à Bergen. Puis train de Bergen à Furstenberg jusqu’au 21 au matin.. Puis train pour Berlin. Réservation sera faite ce soir sur ordinateur de la réception.
Le temps est beau mais vent depuis hier.
Hier plage très plate, eau annoncée à 20°.
Dégradation attendue demain soir et dimanche.
Camping avec table et pas les uns sur les autres mais très cher et sanitaires vétustes. Pas de wifi.”

Hier le soleil brille alors que nous partons, une belle journée s’annonce. Sur la piste cyclable, les enfants essaient de rattraper le train à vapeur qui circule sur l’île. Quelques km après la départ, nous sommes sur un chemin, il faut prendre un petit bac (une barque), à Moritzdorf. Quasiment à l’arrêt, Florian passe dans l’herbe, perd le contrôle de son vélo et tombe. Il se fait mal à l’épaule. Nous appelons le 112, l’ambulance arrive rapidement. Papa qui balbutie un peu d’allemand embarque avec Florian, direction l’hôpital de Bergen, à 25km.  Parcours avec les sirènes. Urgences, radio,clavicule cassée. Fin du vélo pour Florian. On lui pose une attelle. Aucun médecin ne parle anglais… Nous sortons de l’hôpital peu après midi. Il faut maintenant
1. Retrouver maman, Damien et les vélos
2. Trouver un hébergement pour la nuit et une solution pour y aller
3. Prendre une décision pour la suite des vacances.

1. Macif assistance finit par se décider à nous envoyer un taxi vers 14h30. J’aurais mieux fait de prendre le bus de 12h40 à Bergen qui arrivait à 13h20 à Baabe et finir ensuite les 2 ou 3km à pieds.  Mais j’espérais une décision plus rapide pour le taxi…
2. Maman à repéré un camping à 2km, le “naturcamingplatz alt-reddevitz”. Florian se tient d’une main sur le followme et nous pouvons y aller en vélo.
3. Après appel à notre médecin de famille, réflexion, consultation des possibilités de train (merci Adeline), nous pensons rester ici jusqu’à la fin du séjour, et prendre le train pour Berlin pour rentrer à Toulouse en train avec les billets que nous avons réservé pour le 21/8.
Florian s’habitue peu à peu à son attelle et son épaule douloureuse. C’était difficile hier soir de trouver une façon de passer de position assise à couchée mais ça semble résolu maintenant. Florian appelle quelques fois dans la nuit pour ouvrir/fermer son duvet ou changer de position mais sinon la nuit se passe bien.
Aujourd’hui il fait beau à nouveau. Nous allons voir comment organiser notre retour sur Berlin.

La nuit est fraîche et il ne fait que 12 degrés vers 6h45 quand nous quittons.le camping. Direction le port via la boulangerie où nous achetons notre petit déjeuner. Nous sommes loin d’être les seuls cyclistes à embarquer sur ce même ferry qui nous a amenés sur l’île il y a 3 jours depuis Koge. Le soleil brille et après une traversée agréable nous sommes vers 11h30 en Allemagne, à Sassnitz. Cette région est touristique et c’est un choc pour nous qui venons de la calme Bornholm. Les stations balnéaires se succèdent, il y a de la circulation… Heureusement nous suivons l’itinéraire “Ostseeradweg”, en français Véloroute de la mer Baltique, qui nous fait prendre pistes cyclables et chemins.
Nous allons pouvoir retrouver notre petit expresso de 13 h qui nous manquait au Danemark (les rares cafés ne servent souvent que du café filtre… On le trouve d’ailleurs parfois gratuitement à l’entrée des supermarchés, nous en avons profité une fois). Retour aussi à l’euro.
Nous pique niquons à des jeux d’enfants en bord de plage puis nous bouclons nos 25km vers 15h à Gohren. Les 5 étoiles du camping effraient notre carte bleue mais tout compte fait ce n’est pas si déraisonnable (comparé au Danemark où la vie, et spécialement les campings, sont chers). Nous pensions faire jour de repos demain, il n’y a de  place que pour cette nuit, et encore, en pente, collés aux voisins et aux sanitaires. Dire qu’hier nous pouvions nous mettre où bon nous semblait ! Et ici, ni cuisine ni salle commune ni table ni frigo… Mais des jeux d’enfants d’où on ne sort plus les enfants ! La promiscuité n’est pas si apparente car les tentes sont disséminées dans la forêt. Et puis nous avons la plage juste à côté, nous allons y piquer une tête vers 17h et l’eau est étonnamment bonne. Pendant la préparation du repas je dois négocier avec les vigiles qui tiquent devant mon réchaud à bois mais ça finit par être approuvé !
Demain nous traversons l’ile d’est en ouest et nous serons à l’autre bout, à Altefahr, où nous avons appelé pour réserver pour deux nuits.

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