BPF : Gérardmer, Bruyères, Eloyes

Aujourd’hui une boucle “BPF” dans les Vosges. Départ par le col du Ménil 620m pour échauffer les jambes, puis passage à Cornimont puis La Bresse, sous un grand ciel bleu aujourd’hui contrairement à 2006 quand nous étions passés sous la pluie battante. Ascension du col de grosse pierre 955m puis descente sur Gérardmer (BPF1), bondée en ce 11 août jour de marché. Nous filons vers Bruyères (BPF2) bien plus calme ! L’après-midi la température monte, nous passons à Eloyes notre 3e BPF de la boucle avant de frôler Remiremont et de nous diriger vers Vagney par la voie verte. Nous y sommes de bonne heure, ce qui nous permet un arrêt à la piscine municipale avant de filer retrouver Sébastien, Christelle, ses parents et sa soeur ! Ce sont d’heureuses retrouvailles et nous passons une excellente soirée chez nos hôtes. Les tentes sont plantées dans le jardin, et nous faisons le tour de la collection de 2cv de Marcel le père de Christelle. Il y en a de toutes les époques, certaines encore en cours de restauration. C’est un travail impressionnant !

Au dessert, c’est l’occasion avec quelques heures d’avance de souhaiter à Christine un joyeux anniversaire !!🎂🍾

BPF : Ballon d'Alsace

Ce matin nous sommes au pied de la montée au ballon d’Alsace ! 22km pour le sommet. La pente est assez rude, notamment 2km entre 8,5 et 9%. Il nous faut 2 heures environ pour atteindre le sommet qui nous offre une jolie vue, mais pas aussi époustouflante que celle du haut du Grand ballon. Ensuite il n’y a plus qu’à nous laisser glisser côté vosgien, nous sommes au camping pour le pique-nique. Notre emplacement est au soleil mais on se fait prêter table, chaises et parasol ! Un plouf dans la piscine, une sieste sur les transats, nous sommes bien ! Demain repos.

BPF : Grand Ballon, Rougemont le château

Hier soir nous mangeons très bien et très copieusement à notre auberge, un repas à base de munster (quiche, fondue, tartiflette) avec vue panoramique. Puis nous allons installer nos tentes pour la nuit à l’arrivée des remontées mécaniques de la station de la Bresse, le coucher de soleil est juste magique. Nous mesurons la chance que nous avons d’être là.

Ce matin nous repartons sur la route des crêtes. Quelques petites montées puis c’est l’ascension du Grand Ballon (1325m). La vue au sommet est magnifique et la descente vraiment exceptionnelle. On se régale !

L’après midi est plus banal. Nous retrouvons quelques degrés supplémentaires dans la vallée et allons chercher un bpf sans grand intérêt aux confins du territoire de Belfort (Rougemont le château). Nous sommes à notre destination vers 15h, courses, glaces et plouf dans la piscine municipale attenante au camping !

Demain ascension du ballon d’Alsace et redescente côté Vosges.

BPF : Lac Blanc, col de la schlucht

Hier la journée de repos est bien remplie. Matin courses, marché. L’après midi nous avons rendez-vous pour une visite guidée d’une ancienne mine d’argent. Au point de rendez-vous, nous avons la grande surprise de retrouver ici, par le plus grand des hasards, le couple Bach, amis des stephans ! La visite dure en tout 3h, le guide est passionnant et les galeries creusées par les hommes au XVIe siècle impressionnantes. Le sous-sol a été ici très exploité, il y a plus de 1200 mines ! Le travail se faisait au marteau et pointerolle, un mineur creusait 3 à 5 cm par jour… Et il y a environ 350km de galeries souterraines !! Beaucoup de métiers étaient nécessaires : mineur, pousseur, forgeron, charpentier, bûcheron, chimiste, cartographe, etc. Les conditions de travail étaient pénibles mais le statut social des différents employés était assez élevé. Bref, cette visite est vraiment un must !

Ce matin c’est le départ pour notre première journée sur la route des crêtes ! Il fait un grand soleil et une chaleur très agréable en haut, autour de 20 degrés. Après une première montée longue de 15km mais aux pentes raisonnables, la route est une succession de cols, de montées et descentes entre 900 et 1200m d’altitude. De beaux points de vue jalonnent la route. Seul bémol : nous sommes dimanche et nous ne sommes pas seuls ! Nous patientons en jouant à une aire de pique-nique en attendant l’heure d’aller dîner à l’auberge (ce qui nous évite de monter notre nourriture…) puis de trouver un bivouac pour la nuit !

BPF : Haut koenigsbourg

Quelques gouttes cette nuit et ce matin, mais nous partons sous le soleil vers 9h dans la plaine d’Alsace et son vignoble. Nous achetons l’incontournable kougelhopf à une pâtisserie pour la pause matinale ! Il est ensuite temps de monter au Haut Koenigsbourg, passage impératif puisque BPF ! La montée est agréable et plus facile que celle du mont Ste Odile hier. D’en haut il y a une belle vue et le château est remarquable. Nous ne sommes pas seuls ! Il est temps de plonger dans la descente côté Vosges ; nous pique niquons au pied, à Liepre. Ensuite une ancienne voie ferrée convertie en voie verte nous conduit tranquillement à Sainte Marie aux Mines. Ici, le paysage est très différent du vignoble et de la vallée du Rhin ! Nous réservons une visite aux anciennes Mines d’argent pour demain, et filons au camping où la piscine nous attend pour nous rafraîchir ! Nous profitons ensuite d’une dégustation de vins d’Alsace et accompagnons notre repas d’une bouteille de Riesling bien fraîche !

Demain repos, visite de la mine.

BPF : Mont Sainte Odile

Nous partons ce matin de bonne heure vers 8h, et attaquons de suite par une montée ! Le parcours est vallonné, agréable à travers les forêts vosgiennes et les petits villages (photo). Arrêt en chemin pour aller voir à pieds la cascade du Nideck qui est peut être plus spectaculaire au printemps… Puis c’est la montée au mont sainte Odile (750m), passage “obligé” puisque bpf, mais qui offre une vue remarquable sur la plaine d’Alsace. La côte, qui se fait essentiellement à l’ombre, tire bien les jambes quand-même ! Il fait une chaleur raisonnable en haut, mais en bas à Barr, il fait plusieurs degrés supplémentaires, environ 38°. Christine a rendez vous chez le dentiste en début d’après midi pour arranger son attelle turque qui se décolle ; les hommes en profitent pour aller à la piscine en plein air à 9km de là, à Obernai (ville alsacienne typique toujours aussi belle). Ils retrouvent Christine à Barr avec un nouveau sourire et sans attelle, le dentiste a bien travaillé !

Ce soir nous sommes accueillis à Barr chez une famille warmshower avec 3 enfants de 7, 11 et 13 ans ; la soirée est très chouette à discuter de notre voyage qui s’achève et de leurs vacances à vélo qui commencent ce week-end !

Demain direction sainte Marie aux Mines via le haut koenigsbourg

BPF : Château du haut Barr, Lutzelbourg, Dabo

Dans la liste des choses que nous avons plaisir à retrouver en France, j’en oubliais une : la nuit ! La nuit ici est bien plus noire, le sommeil est de meilleure qualité !

La nuit d’ailleurs reste fraîche malgré la chaleur diurne. Le ciel aujourd’hui est tout bleu, il fait environ 33 degrés. Nous partons d’entrée avec une côte, et des petites routes en sous bois, on se régale. Passage à Saverne, belle ville alsacienne, puis aller-retour au château du Haut Barr d’où la vue est magnifique ! Petit café a Saverne avant de repartir sur la piste cyclable du canal de la Marne au Rhin. Nous la quittons au plan incliné, impressionnant ascenseur à bateaux (photo)

La chaleur de l’après midi gagne, nous trouvons d’abord de l’eau fraîche dans une épicerie puis une source d’eau merveilleusement fraîche dans laquelle nous nous trempons copieusement. C’est ensuite la montée vers Dabo et son rocher (photo), curiosité remarquable (bpf). Le camping de Dabo où nous avions prévu l’étape du jour est fermé, il nous faut poursuivre encore une quinzaine de kilomètres. Nous avons pour récompense un camping très agréable, avec une table sur notre emplacement !!

Demain direction Barr via le mont ste Odile

BPF : Philippsburg, Obersteinbach

Il fait chaud en France, bien plus qu’en Suède et dans les pays Baltes ! Nous dormons cette nuit la tente ouverte. Il nous faut nous habituer à l’été.

Le soleil est bien présent aujourd’hui et la température chaude sans excès (30 degrés environ). Nous nous réjouissons de retrouver la France, ses paysages, son relief, sa gastronomie, son ambiance, son réseau secondaire. Certains côtés sont moins plaisants à retrouver, comme certains automobilistes qui tolèrent à peine les vélos sur “leur” route, ou les campings qui n’ont généralement ni bancs ni tables ni cuisine !

Nous traversons la très belle ville alsacienne de Wissembourg ; nous y achetons une carte Michelin (ça fait partie des choses agréables à retrouver !). Nous retrouvons les cigognes perdues en Suède mais présentes dans tous les pays Baltes. Nous franchissons ensuite le col du pigeonnier (450m) pour nous dégourdir les jambes (ça nous change du plat des pays précédents !) pour basculer dans une région un peu isolée, aux confins de la France, entre alsace et Moselle. C’est néanmoins agréable d’y pédaler ! Nous chassons les bpf : Obersteinbach, Philippsburg. On fait les courses à la boulangerie, à la boucherie, autant de choses qui existent peu dans les pays traversés. Nous papotons avec les commerçants, nous profitons de pouvoir le faire !

Pour finir la journée, une côte puis 6km de descente. Puis lessive et coiffeur pour Rémi qui se refait une coupe d’été !

Hier matin le ciel d’Osnabruck ne vaut guère mieux que la veille. Plafond bas, bruine voire crachin. Nous enfilons nos maillots de la veille encore mouillés de l’orage pour qu’ils sèchent sur nos épaules (sensation délicieuse au lever…). Nous filons à la gare pour le train de 8h45. Depuis hier, les trains régionaux allemands sont absolument bondés, c’est une folie ! La deutsch bahn fait une promo ticket mensuel pour les transports régionaux à 9€ le mois par personne. Victime de son succès ? Conjugué à la hausse des prix des carburants ? En tous cas les trains sont pleins à craquer, on peine à y entrer et on voyage debout ! Du coup cela occasionne du retard aux arrêts car il faut que chacun puisse monter et descendre. Nous qui espérions arriver (après 3 correspondances) à Karlsruhe à 15h45, nous y sommes à 19h ! Pas grave, notre camping de Lauterbourg est prévenu et propose une procédure d’arrivée tardive. Et c’est l’occasion rêvée de manger un curry wurst à Karlsruhe ! Puis nous roulons plus ou moins le long du Rhin, avec le soleil couchant puis la nuit tombante, jusqu’au panneau qui marque notre retour : le panneau France !

Nous attaquons donc hier matin notre looong transfert qui doit nous ramener de Suède en Alsace. Départ de Suède sous un beau soleil, nous petit déjeunons au bord du lac en compagnie des oies et des canards (qui voudraient bien déjeuner aussi !!)

samedi 30 juillet :

Le premier train a dès le départ 25 minutes de retard, notre correspondance à Copenhague devient tendue ! Nous traversons en train le pont entre Malmö et Copenhague et nous voici au Danemark ! Le train n’a pas pris davantage de retard en route, la correspondance se fait à quelques minutes…. mais de toutes façons finalement le train suivant est lui aussi retardé de 15 minutes !

Notre intention était de rejoindre en train le point le plus proche du ferry pour l’Allemagne (Nykobing). Celui ci relie Gedser (Danemark) à Rostock (Allemagne), une traversée de 2h/50km. Il y a des bateaux régulièrement, nous visons d’arriver à Nykobing avec notre train à 13h, faire 25km à vélo pour rejoindre Gedser, prendre le ferry puis une station de train en Allemagne pour aller dormir à un camping à Schwaan.

Nykobing est le terminus de notre train depuis Copenhague. On installe les vélos et nous allons nous asseoir à des places libres 1 wagon plus loin. Nous nous laissons porter tranquillement en attendant le terminus. Peu avant, Rémi sort le téléphone pour réviser l’itinéraire à vélo pour Gedser. Et là gros problème : le GPS indique que nous ne sommes pas du tout à l’endroit souhaité. Deuxième problème : en fait nous réalisons que le train s’est séparé en deux. Les vélos et les sacoches sont à Nykobing, les cyclistes à Odense ! Panique ! Heureusement le contrôleur comprend la situation. Il appelle son collègue a Nykobing qui nous descend les vélos du train et les garde de côté. Quant à nous, nous sommes bons pour retourner sur nos pas, et là aussi le contrôleur sympa nous dispense de payer nos billets retour. Bilan : nous voici à Nykobing, vélos retrouvés et sacoches aussi, vers 16h. Adieu ferry de 15h45 ! Du coup nous décidons d’aller jusqu’au port, d’y camper (il y a un mini camping à moins d’un kilomètre du port) et de prendre le premier ferry de 7h demain matin.

Dimanche 31 juillet :

Lever donc de bonne heure pour prendre le ferry, la traversée s’effectue sans encombre. Nous sommes à Rostock à 9h, le train est à 11h. Sur le trajet du port à la gare (12km), Damien casse un rayon. Nous prenons le temps de le remplacer correctement. Nous savourons un café et des pâtisseries devant la gare, le premier café depuis plusieurs jours car les prix en Suède sont plutôt dissuasifs.

Le trajet en train comporte 3 changements. Le premier tronçon de Rostock à Hambourg est bondé, ce qui occasionne du retard. Du coup le train saute l’avant dernière station et il valait mieux car c’est très très juste pour attraper la correspondance à Hambourg ! Heureusement tout le monde maintenant sait porter son vélo chargé dans les escaliers et nous sommes aussi rapides dans les gares avec nos vélos que des piétons ! Le train suivant est quelques minutes en retard, et nous n’avons que 5 minutes pour la correspondance suivante ! Ça semble râpé, mais heureusement le train suivant attend, ouf ! Dans le dernier train, tout semble se dérouler sans problème, nous sommes à l’heure. Il vaut mieux car nous arrivons à 18h26, nous avons 5km jusqu’au camping et le gérant joint au téléphone un peu plus tôt nous a bien dit que passé 19h ne nous accepterait pas !! (Des visiteurs pour une nuit ne l’intéressent visiblement pas du tout).

A l’avant dernière station, patatras ! Des zigotos jouent avec le signal d’alarme, puis avec les portes et nous restons en gare 30 minutes ! Du coup nous arrivons à Osnabruck notre destination du jour à 18h57, trop tard pour le camping ! Heureusement Rémi arrive à négocier en allemand au téléphone un délai de 15 minutes pour arriver au camping. C’est juste le temps qu’il nous faut (compte tenu du temps perdu à sortir de la gare). Nous fonçons. L’orage nous attend ! Une bonne saucée, nous arrivons trempés mais à temps !! Fin des opérations pour ce soir, il ne reste qu’à attendre la fin de l’averse pour monter les tentes sous les gouttes résiduelles, nous doucher et aller manger une pizza.

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