BPF : Piedicroce

Aujourd’hui, c’est grasse matinée, on doit attendre l’ouverture de l’épicerie à 9h30 ! On profite du soleil et de la vue sur la mer depuis notre AirBnb, en savourant notre petit déjeuner, qui manque toujours cruellement de Corsica Coffee.

L’organisateur des parcours, dont je ne citerai pas le nom, s’est encore fait le plaisir de mettre une jolie bosse de 7km avec départ au km 0 ! Cette surprise matinale se monte finalement plutôt bien, encore un joli petit col corse, pas trop pentu, qui reste roulant comme on les aime, on se croirait sur la côte de Lacougotte, avec supplément vue ! (mais malheureusement sans le supplément du mythique cimetière de Lacougotte Cadoul où l’on raconte qu’un coureur verfeillois s’est arrêté frictionner ses pieds qui commençaient à nécroser suite au froid tarnais, sous l’œil attentif de son collègue castrais…)

L’échappée se forme ainsi rapidement, motivée par une quête secondaire : faire les courses avant la fermeture de l’épicerie (quoique au final objectif important). Les deux jeunes échappés se retrouvent alors à descendre les étroites routes du maquis corse à tombeau ouvert tels Tom Pidcock dans les Alpes (oui je me répète) (PS : Mamie rassure toi c’est une blague on descendait tranquille 😉 ), afin de rallier le commerce Proxy Market de Laporta avant son heure de fermeture, ce qui serait plutôt problématique, étant donné de la basse densité des magasins en Castaniccia, qui a réussi le défi d’être moindre qu’en Lozère !

Je fais les courses sous l’œil vigilant du patron, qui malgré son air d’ours ariégeois discute avec moi et m’annonce même l’orage pour « dans pas longtemps », alors que le ciel a pourtant l’air de se tenir. Nous repartons donc de Laporta, en n’écoutant pas les mises en garde du patron, mais, mal nous en prend, on sent les premières gouttes tomber dès que l’on a passé la pancarte de sortie du village… On attaque alors encore une montée, en commençant à se dire qu’ici, les restaurants ne servent qu’entrée et dessert, puisqu’ils ne connaissent pas le plat… Pendant que la joyeuse troupe grimpe ce petit col, armée d’une baguette de pain telle Tadej Pogacar en jour de repos (baguette qui a d’ailleurs failli tuer Damien, qui, encore sous restes du dopage local de lundi, a décidé de l’attaquer mais s’est escané avec…), le ciel, lui, s’assombrit de manière peu rassurante. J’attaque alors avec Florian les 7km de descente sur Piedicroce, qui sera notre étape de midi, en se hâtant pour éviter l’orage annoncé par le patron de l’épicerie, que nous avons finalement sagement décidé de croire. Mais c’est alors qu’au sortir du treizième virage, la pluie se corse, et l’orage commence, rinçant les coureurs enhardis du CVMontastruc.

Nous arrivons enfin au petit village de Piedicroce, qui est d’ailleurs BPF, ruisselants et frigorifiés par la pluie plus glacée qu’un lac ariégeois en janvier, où nous nous abritons sous une porte en même temps que je repère la pancarte « Restaurant – Le Refuge ». Content de cette découverte, je me rappelle les mots de l’organisateur avant la montée : « ça va finir en restaurant alors qu’on a acheté le pique nique ». Je commence déjà à saliver à cette idée que je vois ce fameux organisateur arriver, lancé dans la descente, et nous montrer de la tête l’établissement tant convoité. Je reprends alors ma monture, motivé par la gastronomie corse et la chaleur du restaurant, et préparant déjà la traditionnelle blague : « Une table en terrasse s’il vous plaît ! ». Mais c’est alors qu’à mon plus grand damn, je jette un coup d’œil dans le restaurant, qui est tristement vide, et bien sombre à mon goût, puisqu’il est fermé… Nous nous retrouvons alors contraints de ranger nos souhaits de chaleur et de figatellu (et oui, sous l’orage, on mangerait n’importe quoi !), et de pique niquer sur le banc du restaurant, qui a quand même le bon goût d’être abrité !

Nous nous contentons donc de manger notre pique nique, frigorifiés, et espérons que le fromage corse nous réchauffera, en attendant que la pluie cesse. Heureusement, la dame avec qui nous avions discuté en arrivant au restaurant, et qui semblait se moquer de nous pour ne pas connaître le micro climat local, a la bonne idée de nous emmener quatre cafés, réchauffant nos pauvres corps de cyclistes trempés ! Nous lui témoignons même notre reconnaissance en assistant sans broncher au cours d’histoire de Corse qu’elle nous donne !

Nous attendons un semblant d’accalmie pour s’équiper à partir en « mission sous marin », mais dès 300 mètres parcourus sur le vélo, nous nous rendons compte qu’il n’en était guère… La session plongée continue donc sous la pluie corse, alors que l’on se demande si l’on ne va pas perdre nos pieds… Je me surprends même à prier pour qu’il y ait une longue montée, mais c’est une descente qui m’accueille pour les dix derniers kilomètres de l’étape, de quoi finir de m’achever. Celle ci se passe miraculeusement sans encombre, même si nos freins semblent subitement avoir décidé de partir en vacances au Mexique, et nous emmène enfin au gîte de Vale d’Alesani, où nous logeons ce soir ! Comme nous n’en avions pas eu assez aujourd’hui, nous en reprenons une dose, ce soir ce sera des côtes ! (bon de porc ce coup ci).

PS : Vous l’aurez remarqué, Jaja était absent au commentaire aujourd’hui. Il s’est en effet trompé d’embranchement, et essaye actuellement de se retrouver dans le maquis Corse. Mais pas d’inquiétude, il devrait en être sorti demain, et pouvoir reprendre le poste de speaker !

Aujourd’hui on profite d’un peu plus de repos : pas de chants corses matinaux ni de commandant de bord du Pascal Paoli ! (bien qu’on raconte qu’il reste dans les cauchemars de certains). On profite même du petit déjeuner sur la terrasse avec vue mer ! Malheureusement nous n’avons pas pu tester la recette locale du « Corsica Coffee », qui, pour les incultes, se prépare avec deux tiers de tasse de Cap Corse et un tiers de café, doses que l’on peut bien sûr ajuster si des cols sont prévus dans la journée, et agrémenter d’un assortiment de fromages locaux si besoin de se réveiller rapidement (on ne diminuera tout de même pas la dose d’apéritif local, au risque de le « noyer », comme le dit le jargon technique). Nous mettons les voiles sous un ciel qui lui, l’est, et c’est sur cela que je laisse la parole au grand Laurent Jalabert (Jaja pour les intimes) pour le commentaire de cette deuxième étape.

« Bonjour à tous, aujourd’hui nous nous retrouvons pour cette deuxième étape du Tour de Corse de la SSO, qui relie Saint Florent à Penta di Casinca, et dans laquelle nous profiterons de détours dans l’avant chaîne Corse. Nous retrouvons ce matin sur la ligne le peloton au grand complet, avec les quatre coureurs engagés. Le peloton franchit les premiers hectomètres jusqu’au départ fictif sans grande difficultés, mais « oublie » de s’arrêter sur la ligne et attaque directement la première difficulté de la journée, bosse de 3km à 5%. Cette ascension se fait rythmée et sans difficulté, et emmène l’échappée à rattraper les coureurs attardés de l’étape de la veille, déjà rencontrés lors de la pause café. C’est alors que le parcours bifurque pour aller explorer les routes locales. Là encore, les coureurs ne sont que peu dépaysés, la route faisant à peine la largeur de deux vélos, et ressemblant donc à s’y méprendre aux routes des alentours de Mazamet ! Les véhicules de la caravane ne semblent cependant pas impactés, descendant ces étroits chemins à plus de 170 km/h, tels Tom Pidcock en montagne, embarqués dans leur C15 First. Nous retrouvons les coureurs au pied de la seconde ascension, montée de 8km à 5%.

L’échappée se constitue rapidement, avec Damien et Florian Stéphan, les coureurs de la formation Vacquiéroise, et il semble que l’on y retrouve une bonne organisation, les relais se passant sans problème. Et c’est une attaque, ATTAQUE DE FLORIAN STEPHAN L’ESPOIR DU CYCLISME UFOLEP ET DE SA FORMATION US VACQUIERS GUIDON SPRINT. Florian Stéphan, qui monté sur son Giant TCR Advanced 2, a voulu tenter le redouté « coup du kilomètre », mais Damien Stéphan a su anticiper, et reste bien au chaud dans sa roue. Les coureurs roulent à présent à travers le maquis Corse, que l’on ne confondra pas avec le sushi, traversant les petits villages typiques, et prenant même le temps de se cacher sur le banc d’une fontaine, comme on a vu le faire Tadej Pogacar dans son buisson devant l’échappée.

Et alors que je vous parle, nous venons d’apercevoir une splendide attaque de Damien Stéphan, à 800m du col de Santo Stefano, où Stéphan va aller CONSACRER sa victoire au GPM ! Nous profitons d’ailleurs Marion d’une splendide vue sur la mer, dans cette descente du défilé de Lancone, qui n’est d’ailleurs pas propice à réaliser les tours dont Philippe Gilbert à le secret, à savoir le fameux tour du « Parapet », étant donné que celui ci est inexistant. Mais, Oh Thomas, c’est terrible, nous voyons là Damien Stéphan, qui « pris d’une soudaine envie de faire du bodyboard à l’aide de son vélo » (crédit M. Beaucourt), chute à l’arrêt à cause d’un problème mécanique de cale…

Je profite du temps d’antenne qui m’est accordé pour faire une dédicace à Papi Alain et Mamie Bernadette, qui auraient été jaloux de l’interprétation de Solenzara par Enrico Macias dont nous avons profité dans le magasin Spar du bas de la descente. Les coureurs repartent en direction de l’arrivée de ce soir, qui se fera d’ailleurs au sommet, comme la forme de Florian Stéphan. En effet, c’est dès le pied de cette bosse de 10km que ce dernier vient imposer le rythme à l’avant de l’échappée, alors que nous apercevons des panoramas sur le paysage Corse. Retournons à l’échappée, où il me semble que je surprends Damien Stéphan en pleine Ratagazerie®️. Je rappelle que le Ratagaz est une « espèce endémique des pelotons départementaux, qui raffole des gros fessiers des sprinteurs, derrière lesquels il s’abrite afin d’économiser un maximum d’énergie et de vous flinguer dans les derniers hectomètres ». C’est en effet ce que je vois Damien Stéphan faire, olala, alors qu’il attaque à 500m du sommet, « flinguant » Florian Stéphan dans les « derniers hectomètres » de cette étape.

Au bilan aujourd’hui : 72km et 1300m de dénivelé, avec de nombreux petits cols, et des jambes qui commencent à piquer. A demain sur veloreveurs, à vous les studios ! »

BPF : Nonza

Toute la famille est de retour sur le vélo pour une traversée de la Corse sur 10 jours pendant ces vacances d’avril !

Départ de Verfeil hier, puis voyage en train jusqu’à Marseille (qui nous tenons à le rappeler, n’est pas la capitale, mais plutôt Marseille, bébé) où malheureusement nous ne rencontrons pas d’OVNI, mais nous nous arrêtons plutôt dire bonjour à Marie-Claire. Embarquement en face des archives à bord du Pascal Paoli en direction de Bastia !

Réveil un peu tôt à mon goût (6h40 pour une arrivée à 8h…) par les chants corses ainsi que la douce voix du commandant de bord du Pascal Paoli, ainsi que Florian qui s’est découvert une soudaine passion pour les bouteilles d’eau et une envie de comme on dit chez nous, de les tchaoupiner pour finir de me réveiller… Mais on fait contre mauvaise fortune bon cœur et on va sur le pont admirer l’arrivée sur Bastia, manquant de peu d’être aspirés dessus le bastingage par le vent fracassant qui souffle à l’avant du Pascal Paoli. Au moins, on a senti le vent qui se déchaîne, et même battre le sang dans nos veines, merci Jean-Phi ! On récupère nos vélos qui, ouf, n’étaient pas morts, bien qu’ils soient stockés dans le funérarium du bateau ! Papa nous a trouvé un café sur la promenade de bord de mer, qui sert un petit déjeuner à remettre d’appoint des estomacs de cyclistes

Au programme pour cette première étape du Tour De Corse par la SSO (Stéphan Sport Organisation), c’est le tour du Cap Corse, assorti de ses 110km et 1300m de dénivelé. Les coureurs ne sont que peu dépaysés au départ de Bastia, où ils se croient presque à Paris-Roubaix dans les rues piétonnes, mais dommage, ici pas de chicane ! La troupe cycliste retrouve même les routes tarnaises, et même vauréenes au sortir de Bastia : plus de trous que de goudron… La route se poursuit sur ce tour de Corse 2024, et un premier groupe se forme, emmené par Florian Stéphan (nous le rappelons « le fameux Champion Régional minime et grand espoir du cyclisme UFOLEP et de sa formation Union Sportive Vacquiéroise Guidon Sprint »). Les deux groupes se rejoignent avant d’entamer la montée vers le bout du Cap Corse, au début de laquelle ils se séparent rapidement, sous la pression des deux jeunes verfeillois, qui en ce début de saison semblent avoir un affûtage aussi tranchant que l’accent de la patronne du café à Bastia !

Le groupe arrive au Moulin Mattei, extrémité du Cap Corse, où il profite du panorama, avant de repartir en direction du village de Pino, où un « pit-stop » sera effectué. Selon notre source dont nous ne dirons pas le nom (merci Thomas Voeckler), on raconte que les coureurs auraient profité de cette pause pour déroger au règlement UCI en vigueur, et augmenter leurs performances à l’aide de produits dopants de la région, aussi appelés « Charcuterie Corse ». Cependant, leurs espoirs ont été déçus, le grand, le légendaire, le magnifique Thibaut n’étant pas présent dans ce petit village de Pino…

Le peloton repart en direction de Saint Florent et profite des vues magnifiques sur le paysage de bord de mer, et s’autorise même une pause café ! Petit détour aussi par la tour de Nonza, premier BPF de Corse !

Au bilan de cette étape : 110km et 1300m de dénivelé, et arrivée à Saint Florent avec des glaces corses et un petit détour par la plage…

Bonjour à tous,
Nous avons rencontré un petit problème technique qui empêchait l’affichage de strava et de la carte.

Je m’en suis aperçu après être parti, donc impossible de le régler sans ordinateur…

Tout est de nouveau fonctionnel, vous pouvez dès maintenant consulter la carte ici ainsi que le parcours au jour le jour.

A venir : l’intégration des fonds de carte IGN ( est ce que ça intéresse quelqu’un ?)

Damien

Le film retraçant nos cinq mois de voyage de 2022 sera projeté en public le Mercredi 29 mars à Colomiers. Pour les toulousains, l’occasion de venir nous rencontrer !

Le film est aussi dispo sur Youtube :

Plus d’infos ci dessous :

Nous partons de l’appartement après avoir rendu la voiture, vers 10h15. Nous prenons une petite route dans la campagne pour sortir de Denizli, avec une belle côte en prime !

Après plusieurs arrêts courses (où la patronne du magasin nous a offert des fruits : des prunes que les turcs mangent ici tres vertes (pas mures donc, c’est quand même meilleur mures et sucrées à point à notre goût !), nous pique niquons dans un parc, sur une table !

Au café, tous les hommes (aucune femme) du village sont rassemblés pour jouer au rami !

Nous repartons après la pause café, pour monter sur le plateau entre les montagnes. Ce plateau s’étend entre 400m et 850m d’altitude et nous montons en pente très douce du bas vers le haut, vent favorable, presque sans nous en rendre compte ! En haut, c’est plat, les jambes tournent presque toutes seules, il y a des moments de plénitude comme cela sur le vélo, quel bonheur ! Nous nous arrêtons faire les courses à Gemiş, le dernier village avant notre bivouac. En sortant du magasin, un monsieur nous invite à boire le thé et nous offre le goûter et un sac d’amandes (vertes aussi, se consomment intégralement, coque et amande) ! La conversation reste cependant toujours limitée car nous ne parlons pas turc… Mais l’accueil turc aura encore été à l’honneur aujourd’hui. Dans ce village, nous étions un peu l’attraction !

Nous avions repéré sur Google Maps un spot de bivouac près d’un observatoire à oiseaux, et l’endroit se prête bien à bivouaquer. Nous nous dépêchons de planter les tentes sous le tonnerre qui gronde, mais heureusement pas encore de pluie.

Nous partons tôt et sous quelques gouttes de notre appartement : nous devons être au port de Cos à 8h30 pour prendre le bateau pour Bodrum, en Turquie. La traversée s’effectue sans problème et nos vélos voyagent sur le pont !

Passage de la frontière sans problème, il nous faut juste détacher toutes les sacoches des velos pour les passer aux rayons X! Nous repartons de Bodrum après le tampon sur les passeports et les courses. L’alphabet est redevenu plus simple, et quelques mots sont compréhensibles : le koaför, le kamyon, la pansiyon, la plaj, le taksi…

Nous pique niquons une quinzaine de kilomètres plus loin, sur la plage.

Nous repartons après avoir pris le café, il se remet à faire quelques gouttes sans que ce soit gênant. Nous montons dans les terres en suivant une petite route dans la forêt de pins, ça sent bon les pins et le maquis !

En arrivant en haut, on voit les dégâts des incendies des années précédentes. La descente est très jolie, avec vue sur la mer.

Nous arrivons vers 16h à Ören. Ce soir nous dormons dans un petit camping à la ferme. La famille qui tient le camping se montre aux petits soins et nous a préparé un repas délicieux, pas besoin de faire les courses ni de sortir le réchaud ce soir !

Cos

Vendredi nous avons visité Athènes : nous sommes allés visiter la ville, voir la relève des gardes et l’acropole, c’est magnifique !

Nous avons embarqué dans le ferry direction Cos hier après midi. Après la nuit dans le bateau, nous sommes arrivés à Cos à 5h du matin. Nous avons récupéré notre appartement, avant de profiter de la plage et de la piscine de la résidence !

Demain nous prendrons un bateau pour Bodrum, en Turquie, que l’on voit depuis l’île de Cos.

Départ de Δελφοί (Delphes) ce matin vers 9h. Nous traversons Delphes et le site archéologique avant d’enchaîner directement sur une montée, seulement après 4km de route ! C’est une côte d’une dizaine de kilomètres, à 5 / 6 %. Un peu mal aux jambes, mais la côte se monte sans problèmes !

Nous arrivons en haut de la côte dans un joli petit village de montagne. De là, il ne nous reste quasiment que de la descente. Nous mangeons à Λιβαδεία (Levadia). Nous prenons le train pour Athènes à la gare de la ville, un peu moins d’une dizaine de kilomètres plus loin. En repartant, de la ville, nous tombons sur laa police qui bloque la route pour l’Ελλας Tour (Tour de Grèce en vélo). Heureusement, le policier nous laisse passer comme nous sommes en vélo !

Après avoir pris les billets, nous attendons le train. Dans ce train, les vélos se chargent dans un wagon à bagages, accessible avec une grande porte ! Nous arrivons à Athènes vers 16h30.

Hier soir nous avons rencontré deux groupes de voyageurs à vélo, avec qui nous avons discuté.

Ce matin nous partons de bonne heure et sous un beau soleil. Nous faisons les 22 premiers kilomètres vent dans le dos, en seulement 50 minutes ! Nous profitons de notre « avance » pour nous arrêter prendre un café et faire un point sur le parcours des jours suivants à Τρικαλα (Trikala).

Nous repartons pour 40 km vers Παλαμας (Palamas). Le vent est tombé, et nous quittons la grande route pour des petites routes… et même un bout de chemin ! Les 40 km se font rapidement, nous arrivons à midi à Παλαμας, après 60km de plat à 26,5 km/h de moyenne. Aujourd’hui c’est le dimanche de Pâques en Grèce, on voit partout des agneaux qui tournent sur les broches pour le repas.

Aujourd’hui, c’est Chris, un warmshower passionné de vélo, qui prépare Paris-Brest-Paris et l’à déjà fait plusieurs fois, qui nous accueille très gentiment et nous héberge dans son jardin pour la nuit. Nous partageons avec lui et sa famille le repas de Pâques, avant de regarder Liège-Bastogne-Liège !

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